Selon Reuters, le rédacteur en chef du Guardian affirme que le gouvernement britannique a menacé de poursuites judiciaires le journal à moins qu'il ne détruise les documents classifiés ou ne les rende aux autorités.
Dans un article publié sur le site Internet du journal britannique The Guardian ce lundi le rédacteur en chef Alan Rusbridger affirme qu'il y a un mois, après que le journal ait publié plusieurs histoires basées sur les documents secrets que lui a transmis Snowden, un fonctionnaire britannique lui a dit:
"Vous avez eu du plaisir Maintenant nous voulons que vous fassiez machine arrière"
Après de nouvelles négociations avec le gouvernement, Rusbridger dit que deux "experts en sécurité" de l'administration centrale de communication du gouvernement GCHQ , l'équivalent britannique de la US National Security Agency (NSA), ont visité les bureaux londoniens de The Guardian.
"ils ont surveillé la destruction des disques durs dans les sous-sols du Guardian pour être bien sûrs qu'il n'y restait plus rien qui puisse constituer un quelconque intérêt à être passé à des agents chinois", a raconté l'éditeur.
Cette scène, décrite comme "l'un des moments les plus bizarres dans la longue histoire du Guardian", est intervenue après que le gouvernement ait menacé d'entamer une procédure judiciaire pour tenter de récupérer les documents secrets, si le journal ne les détruisait pas lui-même. Pour Alan Rusbridger, c'est le signe que, "dans pas longtemps, il deviendra impossible pour les journalistes d'avoir des sources confidentielles.
Un responsable américain de la sécurité a déclaré à Reuters que l'un des principaux objectifs de la détention par le gouvernement britannique et le questionnement de Miranda était d'envoyer un message aux destinataires des matériaux de Snowden, notamment le Guardian, que le gouvernement britannique veut absolument arrêter les fuites.
Breaking news: Ce matin on apprend que grâce aux écoutes de la NSA des attentats d'envergure sont en préparation sur les lignes de train dans l'Europe... No link dirait l'autre :o)