
Le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le Mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire – Albert Einstein
Tant que des actions claires et soutenues pour le retour des réfugiés ivoiriens ne seront pas menées, la réconciliation ne pourra pas se faire.
Ce billet a pour objectif de sensibiliser tous les acteurs de la scène ivoirienne à prendre à bras-le-corps ce problème.
Il faut mettre tous les moyens en oeuvre pour ouvrir le canal de la communication avec tous les déplacés internes et externes.
Le problème est loin d’être simple, nous en sommes conscients. Mais nous devons le RESOUDRE.
Même s’il y a des raisons « objectives » de différer certains retours, il FAUT qu’ils sachent qu’on pense à eux et qu’on travaille à leur retour.
Vous espérez une paix véritable et durable pour notre pays? Alors relayez ce message.
Les camions bleus de l’ONU, les humanitaires africains et d’ailleurs ne doivent plus être les seuls à s’en préoccuper!
Si nous sommes ne sommes pas capables de cela, alors ne parlons plus d’humanisme africain ni d’hospitalité africaine et nous acceptons de fait d’être traités « d’éternels assistés ».
S’il n’y a que l’Homme Blanc pour s’émouvoir du malheur de nos propres enfants, de nos propres soeurs et mères alors nous sommes loin, très loin du compte.
Il y a de la douleur à l’intérieur du pays: c’est vrai. Mais la douleur d’être à l’extérieur quand on ne l’a pas choisi et qu’en plus on n’a pas les moyens de vivre comme certains… c’est pire!
Alors réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard.
Notre silence, celui des médias et tous ceux qui n’en parlent pas est et sera coupable.
Nous appelons à une union sacrée de la presse pour rendre compte de la situation dans les camps: il n’est pas question de politique.
Des pseudo-analyses à deux balles pour critiquer ou encenser, on n’en a que faire.
Montrez ce qui se passe, c’est tout ce que nous espérons… de vous. Allez les trouver, faîtes les parler, montez les dans les journaux, à la télé pour qu’ils sentent qu’on pense à eux et que tout sera fait pour les faire revenir à la Maison.
- Combien sont ils?
- Comment vivent ils?
- Que peut-on faire pour qu’ils sachent qu’on ne les oublie pas?
- Qu’est ce qui empêche leur retour?
Toutes ces questions devront trouver réponse.
Ils sont actuellement 80000, au rythme annuel de 5000/an il faudrait ... 16ans pour espérer voir le dernier à la maison :-(
