Voici une excellente nouvelle, qui avait été donnée il y a quelques heures par des journaux du Moyen-Orient, et qui vient d'être confirmée: un cessez-le-feu illimité a été adopté par Israël et la Palestine.
Contrairement aux précédents, celui-ci est donc permanent et devrait mettre un terme définitif aux combats. Selon des responsables palestiniens cités par les différentes agences de presse, la proposition égyptienne sur laquelle les deux camps se seraient entendus prévoit :
- une cessation illimitée des hostilités ;
- l'ouverture immédiate des points de passage entre Gaza, Israël et l'Egypte pour « l'entrée rapide de l'aide humanitaire, des secours et des moyens de reconstruction » – donc une lévée partielle du blocus de l'enclave en vigueur depuis 2006 ;
- un élargissement de la zone de pêche palestinienne en Méditerranée.
Dans un second temps, un mois après l'arrêt des combats, Israéliens et Palestiniens devraient entamer des négociations sur la construction d'un port à Gaza et sur la libération de membres du Hamas détenus en Cisjordanie occupée, ajoutent les négociateurs.
Cet accord met un terme à cinquante jours de violence et plusieurs semaines de négociations, entrecoupées de trêves temporaires régulièrement rompues. En huit ans, c'est la quatrième opération militaire menée par Israël à Gaza, où 1,8 million de personnes vivent sur un territoire grand comme trois fois Paris.
Maintenant que les armes se sont tues, l'heure sera à une éventuelle enquête internationale. Les accusations de violation du droit international à Gaza commencent peu à peu à s'élever. Fin juillet, Navi Pillay, la commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, a estimé que des «crimes de guerre» pourraient avoir été commis.
Des milliers de Palestiniens célébraient dans les rues de Gaza l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, après 50 jours d'une guerre qui a fait plus de 2.130 morts dans l'enclave palestinienne, selon des journalistes de l'AFP.
Des tirs de joie résonnaient dans la ville de Gaza, tandis que depuis les mosquées résonnaient des louanges à Dieu pour célébrer le cessez-le-feu qui doit être suivi, selon le médiateur égyptien, d'un allègement du blocus imposé en 2006 par Israël et qui asphyxie 1,8 million de Gazaouis.