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Billet de blog 6 avr. 2013

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Pour terminer, les « rationalistes » ! ! ! Comme Cahuzac, Bernheim, Hollande, Sarkozy, les x, y, z ! ! ! ! ! !

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Alors que les dits scientifiques nient tout effet électromagnétique, qu’Europe1 vient de présenter une émission d’une heure 30 sous l’animation d’un dit spécialiste de l’académie des sciences qui s’est fichu de tous/toutes les intervenant(e)s (preuves à l’appui, évidemment !), d’autres expériences remettent en cause les conditionnements de ces Messieurs les Binaires ou les Cartésiens !

Les ondes électromagnétiques mettent les rats en mode économie d’énergie

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Bien que le débat concernant l’effet sur la santé des ondes électromagnétiques ne soit pas tranché, une étude montre qu’en cas d’exposition prolongée, elles altèrent la physiologie du rat : celui-ci se plonge en mode économie d’énergie.

Danger invisible ou fréquence inoffensive ? Alors qu’un agriculteur corrézien se lance dans une grève de la faim, accusant l’antenne-relais placée près de son champ d’être à l’origine de la mort de la moitié de son troupeau, les scientifiques ne parviennent pas à trouver un consensus sur l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé. Si pour les uns elles augmentent les risques de cancer, d’autres études concluent à leur innocuité.

L’une d’elles, encore préliminaire, vient d’apporter quelques éléments de réponse supplémentaires, mais dans un autre registre. Elle émane de la collaboration de chercheurs de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et de l’université de Picardie Jules Verne. Ensemble, ils viennent d’annoncer leurs résultats, parus dernièrement dans Environmental Science and Pollution Research. Ce travail montre qu’une exposition prolongée à des ondes à très faible dose suffit pour altérer les dépenses énergétiques du rat.

La vasoconstriction perturbe la thermorégulation

Dans cette expérience, 13 jeunes rats mâles ont été exposés en continu pendant 5 semaines à des ondes électromagnétiques, d’une fréquence de 900 MHz, à une intensité de 1 V/m, et dans un environnement à 24 °C. À noter que le débit d’absorption spécifique (DAS) a été estimé à environ 0,5 mW/kg, bien loin de la valeur limite des 80 mW/kg autorisée par la règlementation. Voici pour les considérations techniques.

Au cours de la sixième semaine, des tests physiologiques et comportementaux ont été réalisés sur les animaux. Lorsqu’ils ont placé les rongeurs dans une atmosphère à 31 °C, les chercheurs ont constaté des baisses locales de température corporelle, même si cela ne se remarquait pas à l’échelle globale. Ainsi, les queues des rats exposés aux ondes étaient de 1,21 °C moins chaudes que celles du lot témoin, composé de 11 rongeurs. En revanche, à 24 °C, aucune différence n’était constatée entre les deux groupes.

Cela s’explique par la vasoconstriction périphérique, un processus mis en place pour éviter des déperditions de chaleur et donc d’énergie. Les rats exposés aux ondes semblent donc économiser leurs ressources, comme si leurs dépenses étaient en parallèle accrues. Les scientifiques ont pu vérifier cette hypothèse en ajoutant un vasodilatateur, qui a égalisé les températures corporelles. Mais la découverte ne s'arrête pas là.

Manger plus pour économiser plus

Dans une autre expérience, il a été montré que les animaux ayant vécu dans un environnement exposé aux ondes électromagnétiques mangeaient davantage que leurs congénères, à hauteur de 0,22 g/h, mais uniquement à 31 °C. Là encore, tous les animaux étaient logés à la même enseigne à 24 °C.

Les scientifiques émettent l’hypothèse que cette prise alimentaire excédentaire doit servir à compenser l’abaissement de la température corporelle au niveau périphérique. Une fois encore, les rats seraient plongés dans un mode économie d’énergie pour limiter les déperditions parallèles, et chercheraient à en sortir en augmentant les ressources.

Un sommeil paradoxal fractionné

Enfin, dans une troisième expérience, les auteurs ont pu montrer, aussi bien à 24 °C qu’à 31 °C, que les épisodes de sommeil paradoxal étaient plus nombreux chez les rongeurs exposés aux ondes. Cela se révélait être encore plus prégnant dans les conditions les plus chaudes. Là encore, les chercheurs soupçonnent la vasoconstriction d’être derrière tout ça, car elle maintiendrait les animaux en état d’alerte.

Pourtant, malgré le fractionnement plus important de cette phase, la qualité générale du sommeil semble ne pas en avoir pâti. Tous les animaux dormaient autant et ne manifestaient pas plus de difficultés à trouver le sommeil.

Quel impact sur la santé ? Difficile encore à déterminer. L’hypothèse des troubles de la mémoire et de l’humeur a été avancée. Mais reste à confirmer.

Des ondes électromagnétiques qui altèrent la physiologie

Si l’on fait le bilan de cette étude, trois paramètres liés aux dépenses énergétiques ont été altérés : la thermorégulation, la prise alimentaire et le sommeil. Les ondes électromagnétiques pourraient donc perturber la physiologie des rongeurs en les plongeant dans un mode économie d’énergie. Quid de l’Homme ? Seules des investigations ultérieures pourront fournir la réponse.

Effectivement, ces travaux sont encore très préliminaires et ne constituent qu’une première étape d’un projet plus vaste. Contrairement à un grand nombre de recherches qui se focalisaient sur le lien entre radiofréquences et cancers, cette étude semble donc mettre en avant le fait que les ondes peuvent interférer avec d’autres fonctions du corps. Nous avons peut-être encore beaucoup à apprendre...

Une étude conclut aux effets biologiques des ondes électromagnétiques © Le Monde 04/04/13

Des perturbations du sommeil, de la thermorégulation et de l'appétit ont été observées sur des rats

Antennes-relais  les ondes agiraient sur le sommeil

Une étude prouverait que les ondes des antennes-relais auraient des effets biologiques sur le mécanisme de régulation de la température et sur le sommeil.

Micro-ondes  Publié le 5 avril 2013

Les champs électromagnétiques des antennes-relais ont des effets sur le métabolisme 05 avril 2013, 11 h 43 © C. Magdelaine / notre-planete.info

Aussi dans ce registre ! Par exemple !

Vous avez peut-être assisté à la télévision à une émission sur les coupeurs de feu …

Les « pontes » invités, tous scientifiques, médecins, chercheurs,  ont démoli tous ces charlatans … ! OK !

Mais dans certains hôpitaux, dès qu’un(e) grand brûlé(e) débarque aux Urgences, on téléphone à «un « coupeur de feu » ! ! !

Amen !

*A noter que les rationalistes sont les individus les plus actifs puisque ce sont ceux qui ont initié et qui perpétuent et qui encouragent la politique de la « fuite -toujours plus- en avant », les individus les plus « positifs » aussi si on conçoit et comprend la logique des lois de complexification de Darwin …

(« Toujours plus » est le nom actuel et ad hoc de l’ancienne « Société de consommation » puisqu’il exprime parfaitement l’addiction qui l’anime et précise l’overdose qui la fera disparaître !)

Y a-t-il à espérer quelque chose de la part des homo sapiens, étant donné leur limites très très restreintes (Un génome différent de ~1 % de celui du chimpanzé), leurs caractéristiques fractales, sinon une prochaine évolution génétique ? !

Pierre Payen (Dunkerque)

End.

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