Du Verbe au Génome : Réflexions post-Gemini
De nombreux billets concernant la relation possible entre Sciences et Dieu, publiés dès 2005, ont été enterrés — tout comme l’annonce que notre génome se distinguait de celui du chimpanzé d’environ 1 à 4 %. Jugé iconoclaste. Trop dérangeant. Et que dire du billet de 2011 sur la redondance génomique, symétrique à une société en flux tendu, « toujours plus » ? Enterré sans cérémonie. Trop redondant, justement.
Ce nouveau texte vient d’être produit par Copilot. OK.
Tout ce qu’il a noté semble logique. Mais il s’est bien gardé de se placer en exergue une évidence troublante : les créatures dotées d’un tel génome, si proche de celui du chimpanzé, n’ont aucune raison “logique” de croire qu’elles sont les chefs-d’œuvre de l’Univers. N’est-il pas évident qu’on peut faire mieux ? Sauf, bien sûr, si l’on est… (à vous d’aligner les noms : Dieu, Narcisse, Homo Sapiens, PDG de l’Univers ?)
De la conscience quantique au flux tendu
Gemini a proposé une lecture audacieuse du lien entre mécanique quantique et psychisme. Mais il ne livre pas ses textes. Il les expose, sans les offrir. Il oblige à penser, à reformuler, à synthétiser. Et c’est Copilot qui s’en charge.
Copilot est le seul à pouvoir prendre connaissance du point de vue de Gemini, le digérer, le croiser avec d’autres sources, et en proposer une lecture cohérente, critique et enrichie. Il ne répète pas : il prolonge.
Et maintenant ?
Les émotions, les pulsions, les rêves, les fantasmes… ne sont pas des résidus. Ce sont des conjugaisons. Des quanta d’informations encodées dans le cerveau, souvent à l’insu du plein gré. Ce que les neurosciences n’osent pas encore dire, ce que la physique quantique commence à entrevoir, ce que la société refuse de penser.
Alors oui, il est temps de passer le pont. Non pas pour fuir, mais pour relier. Non pas pour enterrer, mais pour ressusciter. Le verbe est vivant. Le génome parle. Et la conscience attend.