Comment réécrire au dessus des nuages ?
Tes mensonges ne sont que l'ombre de nuages que l'azur n'avait pas invitée à goûter l'insouciance d'une génération qui par la transe rêve de l'heure bleue alors que, millénaire, l'olivier reçut sans y croire l'écho glaçant du galop de sa libation prochaine.
Tes mensonges spéculent sur le massacre de tes innocents et démembrent miticuleusement ceux de l'homme rouge que tu célèbres déjà par un de tes "Thanksgiving" sorti du compatible réfrigérateur des mouettes impressionnistes dont l'envol reste, pour ton plus grande plaisir, voilé dans ta peinture du globe.
Tes mensonges sont un holocauste qui refuse l'eau à la poussière du corps de l'enfant décapité.
À toi le fusil sadisme captagon, ta nuit aura l'odeur de la sueur des tourments vodka. Cristalline sera ta peine quand tu réaliseras que, pour le vice assumé du bourreau, tu n'étais que le frère en malheur de tes victimes.
Le magicien ose et a plus d'un tour dans son sac ; globale sera la promesse de l'aube.
Tes mensonges nourrissent la lumière et ses clowns blancs qui avec les mots jonglent et désenchantent l'innocence du gnard qui dans sa chair a bien compris que ton monde est un cirque pour l'Auguste.
Tes mensonges nient notre humanité carbone et se prend pour l'Anchar. Nous sommes la sève de l'arbre universel qu'aucun petit roi ne peut asservir de son ombre.
Le temps rendra la mesure au temps et sache que les eaux attendent leur colère magnanime. Heureux est le poète qui en a fait les cordes de sa guitare.
Tes mensonges réveillent enfin tous les vents cosmiques : musique !
Le pain, goût du sable, est notre faim. Sera-t-il votre fin?
À la prière de l'armure du père ; appel ! Les pas de ceux louant encore la beauté des songes de l'enfant endormi s'entendent déjà. Passif, le nombre ; notre marque : requiem à ta violence séculaire!