Le silence de la neige tombe inéluctablement sur les plages cristallines de l’existence.
Mot!
Préfère, à la page blanche de l’autoproclamé poète, rejoindre le pollen fécondant le myosotis.
Ne laisse pas le prétendant insensible à ta nature te raturer, t’écorcher, te dénuder et laisser choir ton corps qui, dans les mains de celui ou celle dont l’existence en dépend, fait du flocon de neige un silence cristallin soulignant les branches noires des arbres englués dans la brume.
Méfie-toi de cet artisan!
Ou, prisonnier de la reliure d’un livre, tu détesteras l’odeur et la couleur jaunie de cette rame tant convoitée.
Sois pluie dans l’encrier de celui qui fera de ton sang une magie noire révélant la promesse d’une existence libre.
meh.