MOSELHA (avatar)

MOSELHA

Entraîneur de basket-ball

Abonné·e de Mediapart

78 Billets

0 Édition

Billet de blog 9 octobre 2015

MOSELHA (avatar)

MOSELHA

Entraîneur de basket-ball

Abonné·e de Mediapart

La syntaxe au service de la politique du mépris :

présage d’un débat présidentiel que seul le tranchant de la raison avortera.

MOSELHA (avatar)

MOSELHA

Entraîneur de basket-ball

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’embryon est bien là, le rejeton sera un monstre!

Devant le pupitre, suant la pression rugueuse du candidat conscient des enjeux d’une primaire qui pourrait à jamais l’éloigner de ce destin présidentiel chevillé au corps, le politique scande la France plurielle, citoyenne et assène avec l’autorité du chef que « sa famille » n’acceptera en aucun cas ceux qui n’incarneront pas le rassemblement derrière le porte « drapeau », sa personne.

La dépositaire du discours nauséabond d’une France inqualifiable, déshabillée de sa gouaille et écartée de son maroquin par l’injonction ex-présidentielle, endosse son rôle de militante irréprochable et sans l’ombre d’un sentiment de honte, sous la lumière blafarde d’un journal télévisé de grande écoute, balbutia des « excuses ». Fidèle à ses idéaux, elle regretta timidement le refus d’un « débat » de la part du chef ; débat certainement reporté à un moment plus propice aux viles passions haranguées.

La curée de tous, cette femme, victime de cette ambition encore interdite à son genre n’invoque plus le Général De Gaulle mais réalise que sa candidature embarrasse « l’ami », le candidat d’un certain pouvoir, l’homme du « pouvoir à tout prix ».

Piégée, le rang l’appelle. Maline, la meute de communicants sait, au regard de l’actualité incertaine sur le sort idéologique réservé aux réfugiés, que si l’opinion publique n’est pas prête à s’embraser sur la thématique de ce terme légitimant tous les « parianismes », le débat, dans l’attente de la présidentielle, est en maturation pour en définir et en maitriser les contours.

Preuve en est la dernière envolée lyrique du dernier discours de l’homme politique terminant sa phrase syntaxiquement habile par ce mot banni de ma conscience. Usant de la grammaire de la « langue » de M…, en catimini, loin des argus du message politique, il assiège la conscience de ceux attendant la lueur de la flamme attisée pour rallier les soldats de sa cause.

Opportunisme ou mise en scène?

Bien malin celui qui m’apportera la réponse!

meh.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.