La « potéra » utilise le pouvoir de l’algorithme comme arme de dissuasion!
Au regard de la devise du média à part, utile serait de se poser la question de comment est-il possible d’orienter une rédaction de l’extérieur par le biais de ses abonnés apologètes d’une cause?
L’invisible algorithme infiltre, signale et censure les réactions de l’ennemi fantasmé, ami de leur peur ou de leur volonté de perpétuer un ordre dominant et accommodant sauf dans la rhétorique fallacieuse des modérateurs des commentaires accompagnant ou pas un billet.
L’algorithme est la sentinelle parfaite. Sans émotions, sans fatigue, à la vitesse de la lumière ou à celle du drone, sans le solennel glas et tel un anaconda millénaire, il annonce froidement la strangulation jusqu’à l’étouffement du cri de la mort de la victime versant les larmes héroïques du résistant.
Mais, toujours humaines, les émotions trahissent par surprise!
Pour calmer l' « Iznougoud », à ses basques l’algorithme choisit le soldat, le vétéran vêtu de l’uniforme du sage. Au vieux singe, il ne lui apprendra pas à faire la grimace !
Quelqu’un m’a dit que la formule mathématique vaut son pesant d’or même pour les néophytes de mon espèce.
Les abonnés, une clientèle nombreuse se contentant du silence majoritaire de la simple lecture: le rêve pour une telle entreprise. A ce sujet, dans le milieu des esprits voyageurs, un algorithme chamanique répand au creux des oreilles indiscrètes que, jaloux, Corneille pense changer à titre posthume sa célèbre tirade. Tendez bien l’oreille, elle est sur le bout de votre langue !
Ces abonnés arrivent au port coiffés d’une opinion singulière : jouir librement du partage de cette agora visa tarifé vidant les bourses chiches confinées au silence de la « nuit », « prison dans la prison » ! Merci Sansal.
Malheureux sont ces épris de lumière quand au fil des blogues l’anabase se découvre ritournelle de l’illusion orchestrée. Le traveling arrière couplé d’un zoom avant sur l’objet convoité me bercèrent jusqu’à la chute, tocsin froid du désert lunaire des Tartares m’invitant au silence. Au fond du fil, seul le puisatier de l’eau vérité implacable de nos vies freine mon inéluctable catabase.
Le sage et son armée, glorifiés par les murs édifiés à la sueur du cynisme béton, se gaussent du haut de leur royaume. Plus l’esprit est nourrit à la soupe maigre de la pauvreté, plus la figue douceur mûre des caresses de sa mère l’expose au sentiment de l’homme libre.
Attendre la mort fin de cycle ou celle, plus lâche, de la balle traversant le cœur à défaut de pouvoir transpercer l’esprit.
En faire un martyr, jamais ! Dit le stratège au Prince!
Depuis la Restauration avortée, le fascisme s’organise, s’étoffe, se diversifie, se mondialise et crée des alliances improbables au regard de l’histoire.
Dans le conciliabule le malin conseilla :
Si le peuple n’accepte plus le Roi donnez-lui un chef !
Médusé, l’Argus vieillissant vidé de son capital de larmes tristes le regarde pavaner du haut du point d’orgue de sa fausse résurrection.
Contrôlée, l’agitation revendicatrice malgré tout gronde son impatience.
Concédons un peu la parole Sir et voyons!
A l’écoute succède le temps de la règle éducatrice:
Le monde de demain doit être construit « ensemble », « mais, tous ensemble» le fameux « nous » !
Sur les lèvres de la sirène numérique, le secret complice murmure :
On a du souci à se faire.
Le cadre se rétrécit. La fin du film approche. Sa nature, biopic, tragédie, polar ou western nous est inconnue. Dans le noir, je vous écrirai peut être !
- Mascarade ! Parade ! Encore mascarade !
Rengaine du fou cherchant fifi.
- Rome est témoin de ma mort ! Voix d’outre tombe.
- Mort...dommage...il est mort...présage. Rabâche le fou.
Mourir si près du Vatican avec comme seul foi la sienne.
Le misérabilisme saupoudre les déportés et autour de la blatte, le colon s’invente des légendes pour mieux s’éloigner de la misère du monde grouillant infestant son confort soyeux.
Notre sort, déjà consommé! La violence qui tue, règle, vous en avez fait ! Vive la vie.
Loin de moi l’idée méprisante de croire que l’autre, mon bourreau, n’a pas d’intelligence, elle est heureusement le monopole de l’espèce humaine le tout est de savoir pour quels desseins nous l’utilisons.
Comprendra qui veut. Autrement dit, tout le monde comprendra même si, du silence, certainement tous s’arrangeront.
Au billet, j’explique depuis déjà quelques mois que 451 est la température préposée au papier, qu’avec un Brohumil solitaire il discutera, que du regard de la bonne de Cervantès au chapitre sept il ne se cachera pas. Ce monde intangible est une toile immense, onde radio aux fréquences variables de l’appel d’un 18 juin intemporel ! Drogo t’y attend, il t’escortera jusqu’au fort.
Va !
A ma grande stupeur, sans bruit, le billet grand-duc, plonge dans la nuit numérique.
Meh.