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Billet de blog 15 novembre 2024

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Le déluge et les ravaudeurs : global socialisme de la honte!

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En attendant l’aube le soleil minaude et ravaude le monde de Maude. Le bikini peau de phoque, fusil en bandoulière, regarde fondre la banquise et rêve de couronne lierre dans les selfies exhibant l’humanité fragile d’un ennemi à la laisse calvaire. Alors que la polaire brunit déjà la blancheur de l’ours, ils traversent la grande rivière à la vitesse de la lumière en surfant la vague peinture artiste du monde flottant. Au rythme tonitruant des déflagrations, ils chantent la walkyrie :

kill them all, kill them now! Apocalypse now!

Kill them all, kill them now! Apocalypse now!

Les déluges promesse soleil vert ne croient plus en Noé. A vous les suppôts, qui réécrira la Genèse ? Les enfants de Conrad aux slogans Bernays ? Le mal, sans peine, atteint la source du fleuve désert végan où les chiens se parquent sous les étoiles filantes explosant dans le souvenir du dessin de l’enfance ailes déchiquetées. Jean, dis-moi si la craie du bambin esquissera les oiseaux du festin ? Le mur des transactions et ses mages, encore une fois, spéculent sur le massacre des innocents. Tapie dans les profondeurs du temple, la précession de la vague attend en regardant le boy qui sans relâche décapite la vache.

kill them all, kill them now! Apocalypse now!

Kill them all, kill them now! Apocalypse now!

Les mots chargés de poudre s’envolent au-dessus des consciences et soudent le blindage vert-de-gris de la fausse indignation. Des airs, l’escadrille réduit en poussière sang les rêves des enfants du sable sémite si bien que les robes chevalines piétinent encore leurs corps argile blanc. A genoux, l’humilité des larmes colère divine des mères à jamais sous les décombres crie l’espoir de se retrouver à leurs funérailles de l’au-delà pour que, peut-être, leurs âmes évitent les eaux de Léthé. A la postérité du poète ; la mémoire pour l’oubli. Au présent du cinéaste ; l’alcool pour ne pas oublier. Et au fidèle ; le bétyle pour dissuader le diable déguisé en une paix bruyante qui, galvanisée par la terreur parachevant les haines, révèle son investissement balcon vue sur le cimetière marin.

kill them all, kill them now! Apocalypse now!

Kill them all, kill them now! Apocalypse now!

L’indolence canapé du dromadaire rêvant de la banquise des yeux de la marquise crie de son hamada automnale une voix dérangeant l’obscurité de la lumière de l’Or. De la montagne du barde, le chameau se métamorphose en une nuée de phylans voleurs de dunes. En cendre le tableau noir agrège la poussière des gosses en un ciel sans le fer des oiseaux épandant le linceul souffre. Mais pas de Kaddish pour ces êtres sans destins et même la complainte du café de Darwish chemine vers un oubli à l’amertume du marc. Si l’état de siège scrute encore son Saint ; le pursang, tête à l’envers, n’en finit plus de galoper dans les strophes où l’azur est le Sinaï du lion. Mirage ou drone ? L’obus, lui est bien la balle creusant la fosse commune : opération spéciale ! En explosant dans les poches, la traitrise des Johnny Favorite réalise que l’or achetant avec la valeur pusillanime de l’argent avait un dessein ! Rassasié d’âmes, le ciment des bonimenteurs de l’écran en vante déjà les délais de livraison. A dos d’éléphant scandent-ils, pour mieux défier l’époque du salon de musique. Retour à la kaïma natale : concentration de ton horizon ! Si modernes ont été les temps ; amnésique sera leur monde global ! Charlie, lui savait que le dictateur ne pouvait être que great again ! Rassure-toi, tu n’es pas le seul sur la liste ! Comprends-tu le camp des saints maintenant ? Trop tard, tu n’as pas voulu ouvrir les yeux ! Au côté de ceux d’en bas, tu marches déjà ; viendra l’heure où peut-être tu fraterniseras : Metropolis ! Heureux seront les justes ! Trilitère ma langue est sémite, rouge mon sang est sémite et saches que ton dieu si tu n’as pas étreint Satan est aussi le mien.

Kiss them all ! Hug them now ! Make peace now !

Kiss them all ! Hug them now ! Make peace now !

 MEH.

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