Soutenu par le corps fragilité saharienne de ma grand-mère, une à une, je gravis les marches de l’humilité de son soupir.
La douceur solennelle des mains de ma grand-mère est reine au milieu des dards de la ruche.
Souvent, au rire vin, mon ombre fatiguée préfère le lait souvenir de la sagesse des versets de ma grand-mère.
Aux pieds de sa beauté, de puissants hommes connurent la génuflexion.
Dans la bienveillance de son regard, leurs âmes madrées s’inclinent encore.
A ma grand-mère
A mes martyrs : les parisiens, tombés comme des fleurs à la guerre.
meh.
Un poème à « CEUX » qui cyniquement ôtent la vie, nos vies et instrumentalisent nos peurs jusqu’au sang de nos chairs, matière plurielle du Marché du monde de tous les pouvoirs.
Vous nous confirmez que la mondialisation peut être analysée au travers du prisme de vos guerres modernes qui, par les airs ou par le "terrorisme" des désœuvrés de la société du spectacle, s’attaquent toujours aux civils mondialisés revendiquant dans l’amour de l’autre votre « dolce vita ».
Alors, sont-ils morts pour cette insoumission contrariant vos desseins ?
Des jeunes armés et dressés contre les jeunes du kaki haïssant les effets des armés : quel cynisme messieurs !
Aux jeunes attirés par l’arme à feu :
- Sachez que vous êtes que la main d’une pensée malveillante visant la soumission de votre génération !
- Ne courez pas vers les scénarii de la mort ; elles ne sont que promesse d’un néant collectif !
- Dissuadez vos amis du chemin de la haine !
- Condamnez avec les mots de la douceur celui qui emprunte ce sentier !
- Protégez votre République !
- Vous êtes l’espoir de la fin de l’ordre de l’altérité comme outil de division des êtres humains !
Vendredi, Rue du faubourg du temple, avec ma fille, là pour le week-end des pères de la séparation, à la manière d’Alice nous nous inventâmes un « NON » nouvel an chinois.
Jusqu’à l’aube, croissant lunaire ensanglanté, la relativité du temps et les éclats de rire nous protégèrent du carrefour, horreur des singes du feu.
Merci aux « Chiches capon ». Pour toujours, dans notre souvenir macabre, votre humanité.
Meh.