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Billet de blog 18 novembre 2015

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La réponse au fil est un billet

Les mots de la main amie de l’encre nous sauvent de nos maux mais ne sont jamais assez bruyants ! Et quand ils le sont, le maître sans cesse esclavagiste, leur réserve les fers. Dans la geôle horizontale et inaccessible de sa bibliothèque, le seigneur condamne à l’oubli l’esprit de son serf eternel.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les mots de la main amie de l’encre nous sauvent de nos maux mais ne sont jamais assez bruyants ! Et quand ils le sont, le maître sans cesse esclavagiste, leur réserve les fers. Dans la geôle horizontale et inaccessible de sa bibliothèque, le seigneur condamne à l’oubli l’esprit de son serf eternel.

Son corps, sa force, ses idées, son art de vivre, son silence, sa musique, son amour, sa descendance, ses écrits, son histoire, et sa mémoire plongent dans un vide suspendu dans le ciel immuable du temps de la généalogie des Rois. Le prince a lu Machiavel, les enfants de Machiavel finissent d’écrire Le Prince au nom de la Saint-Nicolas!

Nous sommes les damnés de la terre. Nous briserons l’invisibilité acier de nos chaînes que si l’autre servitude, celle des élus dominant l’ordre social, accepte la sagesse de la pause dans sa course, fausse promesse de l’or de la couronne.

Je ne suis pas un poète ! Pourtant, je crache ma pensée mollard sans attendre le nénuphar de sa métamorphose. Je refuse d’être une autre catégorie que celle de l’être humain.

Accepter toute forme de catégorisation sociale est être le complice de la domination de l’homme par l’homme.

Agressé dernièrement dans Paris, il fallut : un homme, un coup de téléphone, deux patrouilles, trois commissariats, trois jours et quatre sermons pour qu’enfin ma plainte soit enregistrée.

Est-elle arrivée dans les mains du Procureur de la République ?

Les imbéciles, utiles à certaines causes, remplissent les rangs des fanatiques manipulés. Nous sommes encerclés. Ils ont en commun la violence nacrée au fascisme de leurs obédiences.

Ma maison n’a pas de portes, pas de murs.  Y entre qui veut ! Bercé par les bras de la paix languissante de mon salon, le souffle de la bienveillance des baisers de vos mères vous y attend!

Pas un jour sans son lot de violences symboliques avec lesquelles, fort du calme de l’argument renvoyant à la honte et parfois à plus de violence de mon agresseur, je coexiste.

Mais, si je ne n’accepterai jamais que l’on porte atteinte à mon intégrité physique, je crois profondément en la justice de ce pays. A elle seule, j’adresse mes doléances. Jamais mes pulsions taries, sous un déluge de haine, ne se ravivent.

Maintenant, vous savez pourquoi, de mon silence, je suis sorti.

Je n’ambitionne rien d’autre que de vivre même chichement.

Le destin d’écrivain, je le laisse volontiers aux ambitieux arrogants rencontrés dans les bars parisiens.

Une seule certitude : si même les plus viles de ceux avec qui j’ai levé le verre sont profondément humains, infimes sont ceux rencontrés partageant mon amour de l’être humain.

Mes lectures ont la saveur de cette précieuse humanité.

Seront-ils de ces mets?

A eux de le prouver !

Ecrire est, avant tout, une entreprise désintéressée.

Je suis heureux d’avoir rencontré votre personne que je crois sincère.

Bien à vous Patlotch.

meh.

PS : ceux qui essayent de me diaboliser savent pourquoi ? Je les reconnais même dans le silence de leurs mots incertains! Tristement mais humains, ils sont.

Fiché, je le suis. Leurs portables intelligents me désignent. Ainsi la haine se perpétue. Aimer l'autre n'est pas chose facile! Celui qui m'empêchera d'aimer avant de juger n'est pas né.

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