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Billet de blog 22 février 2021

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Complainte du filet du pêcheur : voyage promesse esclavage libéral!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les pieds et les mains n’ont plus la force de supporter le rêve. La sueur enchaînée rame jusqu’au dernier souffle de la providence du vent condamnant tous les imprudents. La cale vocifère la violence de l’enfer bancal faisant du Négrier motorisé un passeur d’âmes inéluctablement dirigées vers les abysses du mirage de l’Amenti.

Les cris de la Méduse ne luisent plus dans l'abîme de la nuit. Seule la lâcheté de la poudre visée infrarouge saigne les mers étoilées.

En saint, la bonté du Bernard précipite les infortunés vers la consolante philosophie. Un luxe sommaire fait d’écrans réécrit alors le monde où leurs histoires se sédimentent dans le tréfonds de la honte.

Et eux alors ?

Sache l’ami que l’ignominie de ces généraux ne tremble que devant les juges.

Mais Dieu dans tout ça ?

Ton seul juge !

Ici bas, le paradis ne se partage pas !

Et, regarde les manières de tes guenilles !

Même pas en rêve, leur monde !

Allez, va jouer aux osselets !

Tout en perforant la chair, de leurs armes priant l’or, les milices minaudent et ravaudent!

Le plaid chante alors le récit d’une carte où seul le barbelé sera frontière des corps !

La couronne pleure le sang de ton impudence.

Ceci est ton corps, nous en sommes les rois !

L’oralité passée, poussière des restes de la pierre exposée comme un trophée de notre défaite, façonne nos progénitures aux ciseaux de leur barbarie !

Les pouces zappent la mort défilant comme une armée de lances castrées, fossile du temps des chasseurs de lions.

Au cumin, tu mangeras ton âme salée quand ton sang, de sous la poussière, te demandera un peu de la chaleur du thé jadis regardé comme l’escalier érodé de cette misère dont la richesse n’était plus, à tes yeux aveuglés par les mots de leurs écritures, qu’un marchepied pour accéder à la blanche montagne du sacre des griots virtuels. Dans la plaine, la vie, aux remous  de l’eau des bouches ignorant la faim ciselant l’espoir, brunit toutes les peaux et façonne les fers du labeur. L’herbe grasse du pâturage est le mirage d’un désert trop vite quitté pour avoir la force d’agir.

La corde des premiers, à mesure qu’ils s’enfoncent dans les profondeurs de leurs passions tristes, pend haut et court la valeur du travail de tous! 

Meh

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