Poésie, droit de cité
Mutation des ailes veules
Pas de marins, pas de mutins
Faute de Carl ou de ses pantins ?
Partageons le fruit de la meule
Heureux, le maudit. Demain cité.
Hier, à la lecture de nulle part dans la maison de mon père ; Assia Djebar m’offrit en préambule de Déchirer l’invisible, deuxième partie de son roman autobiographique, ce poème de Diwan De Sham’s Tabriz (XII siècle) :
Quel est celui, dans mon oreille, qui écoute ma voix ?
Quel est celui qui prononce des paroles par ma bouche ?
Qui, dans mes yeux, emprunte mon regard ?
Quelle est donc l’âme, enfin, dont je suis le vêtement ?
Si le poète est un maillon du processus de construction des Nations ; quand, il échappe à la politique des partisans De la guerre de Von Clausewitz, il ne sert plus les mythes identitaires servant la propriété toujours belliqueuse dans le temps et, humblement, il contribue à la fraternisation, premier pas vers l’égalité, au-delà de toutes les frontières.
Comprendre que sa liberté s’arrête quand celle de « l’Autre » commence : là est le flux humain parcourant ceux qui revendiquent l’égalité pour tous les types de rapports sociaux.
Vive la liberté égalitaire….
Meh.