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Billet de blog 21 septembre 2012

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LE NON-RENIEMENT DE MANUEL VALLS

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Manuel Valls, bien probablement il est né « falangiste espagnol »* et depuis devenu social-démocrate français. Au début de son activité politique en France, à découvert que son nouveau pays et ses nouveaux compatriotes sont conservateurs et d’aucune manière, certainement pas, animés pour un réformisme radical.

Il a additionné les votes de tous les courants de pensée – incluent celles du Parti Socialiste-, en observant dès sa première analyse que le Français est conservateur. Par conséquent, si un jour désirait ardemment se frayer un chemin dans la politique nationale, il fallait donner un premier pas dans un parti pas ouvertement de droite et que soit capable a oublier son origine étrangère.

Il a choisi très bien.

Le Parti Socialiste applique la nommée “ politique du pendule” c'est-à-dire un discours de gauche et un gouvernement de droite, conservateur. Ou bien, un jour capable de gouverner avec un Parti Communiste et, plus tard, ouvertement avec la droite aussi libérale et, même, totalement réactionnaire.

L'important, il est de se maintenir pas tant comme organisation politique dans le pouvoir, mais comme individus avec des intérêts communs (membres d’une Caste) pour profiter les privilèges inhérents à sa "profession" de représentant des citoyens.

Manuel Valls a confirmé sa thèse le 6 mai.

Seulement quatre millions d'électeurs ont eu une conscience dans la nécessité de provoquer des changements profonds dans la société nationale. Encore plus : qui avec la VIe Constitution, tant hier comme aujourd’hui est urgent de commencer les changements radicaux dans tous les plans,  soit dans le social - politique, économique et écologique, parce que retarder représente la ruine du pays, la perte de la souveraineté nationale et la porte ouverte au fascisme.

MANUEL VALLS NE SE TROMPE PAS

L'actuel ministre de l'Intérieur a choisi la route la plus confortable pour atteindre ses objectifs d’homme politique professionnel et complice de l'oligarchie.

Dans les mêmes instants qu’il constate que le Parti Socialiste, le parti du pendule et du libéralisme social, ce parti qui gomme avec une main de droite ce qu'il a écrit avec la gauche, échouera d'une manière ou l'autre, bien qu'il obtienne quelques succès que, pas du tout, il lui permettrait de gagner encore une fois en 2017. Par conséquent, c'est le moment de préparer les valises dans une recherche d'autres "airs", en regardant vers un avenir pas très lointain.

Est-ce que le PS est un parti du renoncement ? Non, certes que non ! Non, il est la continuité d'une politique libérale, toujours au service d'une oligarchie omniprésente, qui est disposée aux certaines concessions en échange de conserver le pouvoir authentique : celui des finances !

Manuel Valls compte de l'échec de la social-démocratie au style français. Il s’imagine, possiblement, comme le chef de file qu’il a réussi à unir “son parti” avec la droite “non complexée” et ainsi se maintenir dans sa course ministrable, ou un post dans le privé, parce qu'il est certain qu'il n'arrivera jamais à être président de la République.

Il a une ambition modérée

LA CASTE DE L'OPPORTUNISME

Pour être, dans le possible avec une certaine impartialité (comme si c'était possible !), il est nécessaire de reconnaître que ces quatre millions d'électeurs avaient raison, à une condition d'avoir obtenu LA constituante authentiquement populaire et démocratique, avec un objectif unique à créer une Constitution capable de permettre à la France d'affronter le XXIe siècle dans les meilleurs augures.

Aujourd'hui, nous sommes gouvernés par l'une ou les castes qui ont dépossédé les citoyens de son droit authentique de diriger leur cité sans les intermédiaires "professionnels", dont l'objectif n'est pas le bien commun, mais un simple intérêt personnel et pour les bénéfices de leurs maîtres.

Les castes qu'ils sont en train déposséder la France de sa dernière souveraineté nationale.

En même temps, nos partis authentiquement de gauche et les organisations, ils ne sont pas exempts de culpabilité. Ils ont aussi joui de l'actuelle situation, en jouant le rôle que l’oligarchie leur a fixé en échange des bienfaits – également - individuels et non collectifs, malgré leur combat parfois  triomphant pour et par le peuple.

De là l'urgence d'octroyer aux citoyens la capacité de changer les règles du jeu, c’est primordial ! À condition qu'ils s'ajoutent aux quatre millions d'électeurs du 6 mai 2012, sept à huit fois plus de Français qu'ils souhaitent une authentique démocratie.

Cependant, Manuel Valls et dans son calcul, ne se trompe pas. C'est pourquoi rien ne changera et lui suivra dans le sommet, en servant aux mêmes de toujours dans son mouvement pendulaire, qui se transformera sans honte aucune en ce « phalangiste »* familier qu’il jamais arrêté de l’être.

* la Phalange espagnole (Falange en espagnol), qui fut créée en 1933 par José Antonio Primo de Rivera, fils du dictateur Miguel Primo de Rivera. Ce parti nationaliste d'extrême droite joua un rôle important dans la guerre civile face aux républicains, associés

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