Pour pouvoir arrêter ce mouvement dont parle brillamment Edwy Plenel ici et qui nous mène droit à une guerre civile (pas de façon imminente, mais bientôt!), il faut fédérer un maximum d'intellectuels pour qu'ils se positionnent par rapport aux deux grands fléaux qui sapent notre monde: l'argent (donc la corruption) et la politique (donc le pouvoir).
L'argent qui a pris sa place primordiale et auquel nous sacrifions tout, y compris notre famille et nous-mêmes, pour en avoir toujours plus. L'argent, comme une quête jamais aboutie car on ne pense jamais en avoir assez, qui est le responsable des maux essentiels de notre Terre (surconsommation, gaspillage, pollution,...) et qui nous fait passer à côté du principal: le bonheur, prendre le temps, parler avec nos voisins, dicuter de tout et de rien, profiter de notre environnement, écouter le chant des oiseaux, voir les plantes et les fleurs pousser, jouer avec son chien et ses enfants, faire de la musique, lire un livre au soleil, faire l'amour (mais vraiment...).
Et la politique: rappeler constamment et sans relâche à nos représentants ce pour quoi ils sont élus. Pas le pouvoir, mais le bien-être de la population, non pas sur une base monétaire et financière (vous voyez, ça se recoupe!), mais sur une simple réponse aux besoins naturels de l'humanité: manger, vivre, travailler, bouger, assurer un avenir à tous, aider à éduquer et élever les enfants, développer la culture, etc. Pas s'empiffrer ou se goinfrer de malbouffe, pas se dépêcher à vivre en hâte sans savoir pourquoi, pas trimer comme un bossu ou un robot sans réfléchir, pas courir à sa perte, pas chercher à tout prix à être le meilleur dans une rivalité nihiliste y compris dans l'éducation élitiste, pas restreindre l'expression artistique à une parole unique anti-intellectuelle et alimentaire.
Nous devons dire "stop" et exiger mieux pour nous et pour tous. Le partage des richesses pour toute l'humanité et le respect de notre terre nourricière.