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Mustapha Ait larbi

Intellectuel dubitatif. Guitariste a l'occasion. Né Algérien par hasard ce, comme les Français. Par hasard !

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Billet de blog 2 octobre 2025

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J moins 12 pour Sarkosy: la France piétinée.

Suivi de liberté et contrainte.Les droites méprisent la sureté, la sécurité, le peuple.La droite à la recherche d'un nouveau paradigme..

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le décompte est lancé, et pour Sarkozy, c'est déjà l’alpha et l’oméga. La boucle est bouclée. Espérons que ses anciens compagnons de bracelet électronique lui écrivent quelques mots doux. En attendant, Marine Le Pen s’avance vers une nomination, et peut-être Rachida Dati, qui oublie toujours de déclarer ses bijoux. Faudra enregistrer celle-là : capable de garder son bracelet au delà de la fin de sa peine.

Sénèque disait qu’il ne faut pas craindre l’orage, mais apprendre à danser sous la pluie. Il avait raison, le vieux sage. Il verra le temps défiler lentement le mafieux lors ses tours de cour, portion camembert cernée de  hauts murs et de barbelés. Ironie du sort : Le Temps des tempêtes, c’est lui qui l’a écrit. Cap-Hornier d’un jour, naufragé pour de bon. Il va en mettre, de la morue sur le pont le truand, de celle qu’on pêche au petit calamar.

La justice, elle, n’a pas flanché. Rien à lui reprocher. Que vous soyez petit ou grand, c’est le même tarif. C’est ça, l’État de droit : une justice qui n’à pas peur de l’orage et qui danse sous la pluie. Les matons vont être ravis. Pensez donc : un président rien que pour eux. Après les dorures du quatre étoiles à Deauville, place aux hommes en tenue de combat. 

Mais il a du pognon, le soir. Il pourra se cantiner des sardines et de la bière. Dommage qu’il ne goûte pas à la vraie taule. Celle des quatre détenus dans sept mètres carrés, chiotte ouvert au vent et aux regards. La vraie prison française, quoi. Pas un ersatz. Pas un décor.

                                                                 Liberté et contraintes

Dire qu’il n’y a pas de liberté sans contraintes, c’est reconnaître que la liberté ne signifie pas l’absence totale de règles, mais plutôt la capacité à choisir dans un cadre donné. Une liberté absolue serait chaotique, voire destructrice, comme un fleuve sans rives. Les contraintes, qu’elles soient sociales, morales ou physiques, définissent l’espace dans lequel la liberté peut s’exprimer. Rousseau disait : “L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.” C’est dans ce paradoxe que naît la vraie autonomie.

Tous ces élu.es qui veulent une liberté sans contrainte détruise le sens même de ce qu’ils doivent représenter à commencer par cette richesse dont ils se gavent en maintenant le peuple dans la pire des pauvretés.  Ils sont donc condamnés. 

Quant à la vérité, elle ne peut être proclamée sans être mise à l’épreuve. Une idée, une croyance, une affirmation ne devient “vérité” qu’après avoir été confrontée à la réalité, aux faits, à la logique. Sans vérification, on tombe dans le dogme ou l’illusion. C’est le cœur de la démarche scientifique, mais aussi du discernement philosophique : la vérité exige un effort de validation. C’est aussi ce que disait Kant dans ses moments d’abandons. 

:“La liberté sans limites est une illusion, la vérité sans preuve est une croyance. Voilà ce que moi, j’en dis.

En refusant de dire la vérité et en mentant, tous les élu.es encore une fois ne font que piétiner l’état de droit, la démocratie, le peuple.  Ce système de représentation est à l’agonie tout simplement. A leurs yeux nous ne sommes ni responsables ni coupables, nous ne sommes rien. 

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