je lisais hier le billet d’un blog écrit par une femme qui se présente comme auteur.e. Ce billet était d’une violence effroyable , une sorte de psychanalyse sans praticien. Un exutoire à sa haine et non pas un écrit pour des lecteurs.La femme envoyait du sperme plein les murs et s’érigeait contre “ des bites “ trop avides et trop dures. C'est si facile erreur faite de critiquer l'autre de plus , ça peut être rentable. Dois-je battre le tambour avec mes parties génitales pour que n'éclate le scandale chantait déjà Brassens. C'est pas neuf tout ça...
Il est convenu maintenant d’exposer en public sa vie intime sous couvert de vérité , de féminisme, de changements obligatoires , de déblatérer jusqu'à plus plus soif en Anabaptiste lettré , en trublion des vérités non-énoncées .Le dénoncer , c'est être viriliste , masculiniste et autres trucs en ismes. Il y à des rappels interdits.
Ce monde ressemble à un vieux bureau sale des vieilles études notariales .Des peintures écaillées sur les murs , des chiures de mouches sur les plafonds , des oiseaux empaillés grouillants de vers.Silence , des soldats Russe massacrent joyeusement des innocents en Ukraine sachant que l'ennemi fera de même si l'occasion lui en est donné. Il n'y à pas de guerre propre , jamais.
Il faut que les écrits , les images soient des coups de poings dans la gueule .Faut “ impacter “ ( ce qui veut dire que le capitalisme à encore de beaux jours devant lui ).Il faut que ce soit saillant pour que cela soit payant.
Elle triturait les mots comme le boucher découpe sa viande certaine de son succès , de sa dialectique pourtant usée et dépassée.
Lacan dit dans le séminaire , ( il me semble que c’est Joyce ? ) , que nous sommes des parlêtres . Peut être …Peut être mais en tout cas , encore des barbares c’est certain.
Boris Vian écrivait entre deux solos de trompette avant que son coeur n'explose à trente neuf ans.
J'aime ce qui n'a pas de sens, ça réveille les cellules du cerveau. La fantaisie est un ingrédient nécessaire dans la vie".
Peut être aussi..