Lorsque l'on connaît la façon dont ces personnels étaient et sont payés, voilà qui me semble évident de plus, le logement en saison est réservé aux touristes à des tarifs qui ne permettent pas aux saisonniers de se loger.
Je me souviens avoir été perchman pendant un mois dans le Pyrénées , le logement et l'électricité étaient si cher que nous étions à six dans un studio. On aérait toute la journée ce logement devenu porcherie. Puis , à un moment donné , un mec pas trop nul à logé une aiguille dans le compteur ce qui freinait la roue crantée qui mesurait la consommation.Finalement , en fin de saison j’étais fauché heureusement , il y avait des tas de belles filles. On se console comme on peut.
Et cette autre saison comme serveur/danseur dans un restaurant/boite de nuit en Normandie. Nous étions logés sous une tente qui parfois prenait l’eau. Et je ne vous dis que ça.
Bien entendu , c’est de la faute des gens qui ne “veulent plus bosser , qui sont des fainéants “ , éternelle rengaine ce , comme la seine st Denis serait un réservoir à " racailles " alors que nous trouvons la même façon de vivre partout en France dans ces zones ghettos mais , à une hauteur moindre compte tenu du moindre nombre de personnes obligées de vivre dans ces endroits sans avenir, ( effet d'échelle )
Alors, pour remédier à cette situation , l’état va faire venir des Tunisiens, des Marocains pour des durées très courtes , ( pas question qu’ils s’installent ) et bien entendu payé au smic . " On " parle de 100 000 à 200 000 personnes .Pas question non plus de priver les négriers employeurs de leurs confortables bénéfices .Pas question non plus de donner ce travail aux migrants : ces gens qui viennent salir le pays , et qui ont vocations à rentrer chez eux lorsque " notre logistique " sera au point.On est artiste sur le fil où , on ne l'est pas...
On découvre tout ça avec le même étonnement que le racisme qui mine l’outre mer. Pourtant ,tout le monde ne s’appelle pas Césaire Aimé que je sache, et il y à un certain temps déjà que je l'ai dis. Mettez-vous dans la peau d'un arabe, vous en verrez des choses...
Bientôt, des journaux " bien informé " découvrirons aussi que ferrer les oies est un sport aussi violent que laisser pie chacher comme disait Jean Bourré sur les caissons du plafond de son château. Peu de gens connaissent la culture de notre passé ( Français), et veulent pourtant anticiper le futur. Il faut en lire des livres , visiter des régions , en faire des métiers pour comprendre notre présent.
Hemingway disait :nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisés des chemins de notre vie , il n’y à pas de civilisation. Sophocle disait déjà la même chose à sa façon.
Un jour peut être comprendrons-nous que comme le temps le monde est fuyant.Il me semble que Joachim du Bellay en parle dans ses regrets.
Salut les Français de souche.