Alors que l’hypothèse d’une présidence Bardella agite le débat public, il est essentiel de rappeler que l’Élysée n’est pas un trône. La démocratie française repose sur des contre-pouvoirs solides, et aucun président, aussi populaire soit-il, ne peut gouverner sans entraves. Cette tribune revient sur les limites institutionnelles et politiques du pouvoir présidentiel.Une tribune pour rappeler que la démocratie française ne se plie pas à un seul homme
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Le pouvoir sans contre-pouvoirs n’est pas de la gouvernance, c’est de la domination.Depuis quelques semaines, une hypothèse prend de l’ampleur : celle d’un Jordan Bardella à l’Élysée. Pour ses partisans, ce serait l’aboutissement d’un long combat. Pour ses opposants, un risque majeur pour la démocratie. Mais au-delà des passions, une vérité demeure : être élu président de la République ne signifie pas disposer d’un pouvoir absolu même si Bardella est une arme Française que le peuple français à choisie pour se suicider.
Nous avons une Constitution qui encadre, pas qui abdique. La Cinquième République a été conçue pour éviter les dérives autoritaires. Le président n’est pas un souverain. Il partage le pouvoir avec un Parlement, un gouvernement, une justice indépendante, et une société civile vigilante. Même avec une majorité, le chef de l’État ne peut pas tout. Sans majorité, il ne peut presque rien.
Bardella l’innocent dorénavant gavé de fric l’a reconnu : il ne gouvernera pas sans majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ce refus de la cohabitation n’est pas un caprice, c’est un aveu. Sans majorité, il serait un président bloqué, contraint à l’immobilisme ou à la compromission.Les digues républicaines sont toujours présentes.La France n’est pas une terre vierge à conquérir. Elle est un édifice institutionnel, social et culturel. Les syndicats, les associations, les médias, les intellectuels, les artistes, les citoyens engagés : tous sont des remparts contre l’arbitraire. Le pouvoir ne s’exerce pas dans le vide, mais dans un champ de forces, ( voir travaux de Bourdieu, Baudrillard, Legendre, Marc Guillaume etc ).
Même les présidents les plus puissants ont dû composer. De Gaulle a affronté Mai 68. Mitterrand a connu la cohabitation. Macron a vu les Gilets jaunes et les casserolades. Aucun n’a régné sans partage.Le bulletin de vote n’est pas un blanc-seing .Élire un président, ce n’est pas lui signer un chèque en blanc. C’est lui confier une mission, pas une couronne. Et cette mission s’exerce dans le respect des libertés, de la pluralité, de l’État de droit. Le suffrage universel est un outil démocratique, pas un totem d’impunité.
Si Bardella devait un jour entrer à l’Élysée, il n’y entrerait pas seul. Il y trouverait la Constitution, les institutions, les lois, et surtout, un peuple qui ne se laisse pas gouverner sans débat. La démocratie française est imparfaite, mais elle est vivante. Et tant qu’elle respire, aucun pouvoir ne sera absolu.
En conclusion , l’extrême droite aurait deux ans pour assoir un pouvoir ce qu’elle ne pourra pas faire compte tenu de « son programme « qui est pire que celui de Macron. La mariée finira en pleurs..
Ps :Une Allemande me disait lors d'un colloque à Berlin: le monde de Hitler était un monde qui n'existait pas, il à révélé l'échec de l'éducation . Camus à rappelé cette évidence.