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Mustapha Ait larbi

Intellectuel dubitatif. Guitariste a l'occasion. Né Algérien par hasard ce, comme les Français. Par hasard !

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Billet de blog 6 juin 2023

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La dernière danse des bélougas.

“Connaître, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.” Friedrich Nietzsche / La Volonté de puissance

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il y a deux jours, je me suis arrêté dans un bar en allant à la pêche pour boire un café. Comme dans beaucoup de bars, il y avait une télé grand écran. Je n’en ai plus chez moi depuis des années préférant les soirées devant mon poéle a bois. Pourtant, la beauté des images capta toute mon attention. 

C’était un reportage animalier qui parlait des bélougas , ces jolies baleines blanches tout à fait singulières qui vivent dans le St Laurent . Ce cétacé est si parfait qu’il a inspiré Airbus. L’un de ses avions à la forme de cette baleine.


Voir cet animal blanc majestueux danser dans des eaux d’une pureté cristalline capta toute mon attention. Ces animaux semblaient joyeux, familiers, inconscients, presque humain. 

Ils évoluaient en troupeau poussé par leur instinct grégaire. Pourtant, un terrible ennemi menaçait cet animal si beau et si paisible. Ce prédateur, c’est l’Orque. Orca en Romain, ce tueur impitoyable.

Les orques jusqu’à ce jour disait le reporter ne venaient pas ici, car le niveau d’eau était trop bas, mais, avec la fonte des pôles sans doute due à l’activité humaine, le niveau était monté ce qui permettait aux orques de venir chasser dorénavant sur ce nouveau territoire.


Pourtant blasé de la télévision et de toutes ces histoires de transformation de l’habitat de la faune et de la flore par les activités humaines, je regardais le reportage jusqu’à la fin.

Sitting Bull, le grand chef indien sioux a dit avant d’être assassiné dans sa réserve : - lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier poisson pêché, la dernière rivière empoissonnée alors, l’homme blanc se rendra compte que l’argent ne se mange pas .

Je suis ressorti du bar ravi quand même d’avoir vu ce qui sera peut-être dans quelques années un mammifère disparu .

Ps : Il y a dans toutes ces beautés, quelque chose qui confine a l’absurde.

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