Le code pénal, en principe, devrait hurler :vol, détournement, corruption, tout cela mérite condamnation. Mais la justice choisit ses cibles :elle traque les faibles, elle protège les puissants.Alors la magouille n’est plus un accident, c’est une langue commune, un pacte tacite entre complices. Ils savent tous, et c’est ce savoir partagé qui fabrique l’impunité. La République se fissure non pas par ignorance, mais par excès de connaissance. Tous unis contre le peuple, le sénat en tête de gondole.
Car chacun sait, chacun couvre, et la loi se tait devant la meute. Il ne reste qu’une arme :la dénonciation, la parole incontrôlable, celle qui refuse le silence.Le peuple, mais surtout les pauvres, en sont réduits à voter pour des voleurs, des magouilleurs, et même des criminels. Où se trouve le sens ? L’éthique ? La responsabilité dans ce petit jeu de cache-cache ? Lorsqu’un cinéaste comme Pasolini le dit trop fort, il est roué à coups de barre de fer dans un parc.Une génération plus tard ,les fascistes gouvernent l’Italie. Voter, c’est donner un vernis à l’absurde. Parler, c’est refuser le vernis. Ils savent tous, mais la parole incontrôlable reste l’unique arme contre leur silence.
Bon ! Je vais aller manger ma tajine dans le souk .