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Mustapha Ait larbi

Intellectuel dubitatif. Guitariste a l'occasion. Né Algérien par hasard ce, comme les Français. Par hasard !

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Billet de blog 8 septembre 2025

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Dans le ventre mou de la bête immonde.

Je sens que je vais peut-être m’abonner un mois à Causeur…J'ai dis peut-être. Mon frère va me prêter cinq euros.

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Pas pour lire leurs immondices, non. Pour les noyer un peu… Vu le niveau, ce sera du gâteau. Un abonnement express pour faire de la place à un peu de lucidité dans ce marasme. Je vais rire. Et rire encore. Ce torchon qui prétend « causer » en mode Bollorique, jusqu’au bout de la névrose d’angoisse, à la Céline, sauf que lui, ce n’est pas de la littérature mais une dégringolade dans le vide de l’esprit.

Jamais sur le terrain, ces experts en nullités journalistique. Toujours des « avis » distillés dans des colonnes que l’on pourrait croire écrites sur des épaves d’idéologies mortes, comme des gladiateurs de la Spatha Romaine, tentant de convaincre qu’ils dominent, alors qu’ils n’existent que dans l’arène du déni. Leur rhétorique ? Les mêmes boucs émissaires depuis des années : les jeunes, les étrangers, les pauvres, les femmes, qui osent remettre en cause un patriarcat vieillissant et malade.

Causeur, selon Wikipédia, n’aurait même pas 7000 abonnés, perdrait 120 000 euros  chaque année et survit sous perfusion grâce à des milliardaires comme Xavier Niel. Voilà où on en est : un journal « indépendant » qui se nourrit des miettes laissées par ceux qui sont responsables de la destruction des liens sociaux, tout en accusant ceux qui en souffrent d’être responsables du chaos.

Et l’analyse historique ? Zéro. Nada. Rien. Une déconnexion totale. Leur "réflexion" se limite à accuser les rodéos urbains pour les vacances gâchées des Français. Mais bien sûr, qui n’a jamais rêvé de passer une semaine à s’aventurer dans un camp de concentration urbain, non loin des quartiers populaires, au milieu du bruit et de la tension sociale ? Des miradors invisibles à l’entrée des cités HLM écrivait Viviane Forrester* pour surveiller ces nouveaux camps de la mort.

Causeur vit-il de ses lecteurs ? Non, il survit grâce à des financiers comme Bolloré et Niel, des rapaces assoiffés d’un pouvoir totalitaire à venir. Dans ce torchon, on retrouve des philosophes d’extrême droite comme Alain Finkielkraut qui débitent des vérités fumeuses. On y croise aussi des sociologues à la Soral, antisémites, qui confondent Dachau et Tréblinka sans sourciller. Et bien sûr, des juristes qui trouvent « légitime » qu’Israël massacre un peuple désarmé, tout cela sous couvert d’un prétendu « droit » qui semble se réécrire au gré des intérêts géopolitiques et financiers.

C’est de la manipulation pure. De la sociodicée de Becker, prix Nobel des banques, qui se plait à criminaliser les pauvres tout en fermant les yeux sur la sauvagerie du dogma-capitalisme qui appelle pourtant à une « hérésie sociale «  C’est ça, leur pensée: la haine. Et moi, je vais y mettre ma plume. Un coup après l’autre. Un réquisitoire qui s’écrira en rires et en vérités crues. Chaque phrase un nouvel horizon. Chaque ligne un coup porté à la logique de l’injustice.

Et quand ils auront fini de rigoler jaune, peut-être comprendront-ils que la révolution ne se fait pas avec des certitudes préfabriquées et du vent. Ni avec des théories poussiéreuses qui n’ont pour but que d’aveugler ceux qui veulent encore voir clair.

Et puis, la patronne du théâtre des horreurs me mettra à la porte… et j’en serai ravi.

* Viviane Forrester: l’horreur économique. 

Ps : dans un mois, je serai au bled. Il est temps de quitter ce pays qui sent le cuir rance, le bruit des bottes cloutées, la haine, la violence, et la police aux crocs venimeux et gluants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Causeur

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