En imposant cette modique somme, le journal porte un coup de poing direct aux élus voleurs, aux politiques malsains, et à la presse manipulée par les intérêts financiers, comme celle de Bolloré. Ce geste est loin d'être anodin : Mediapart, véritable incubateur de talents, a su attirer à lui des intelligences et des savoirs venus de tous horizons. Ce journal, respectueux des plus strictes règles de l’éthique, est devenu une référence incontournable en matière de journalisme. Il est même cité par ses détracteurs comme le modèle à suivre et cela, malgré les attaques constantes.
Récemment, la dernière en date, c'est Rachida Dati, vêtue de ses robes excessivement chères (et on sait bien que le luxe n’est pas nécessairement synonyme de bon goût), qui s'est empressée de rapporter mais, uniquement pour sa défense, la valeur du journal et de ses informations.Tous les autres élus, n'osent même plus lever la tête face à la force de Mediapart. Même Bolloré, ce titan de la finance, perd ses procès en appel face à lui. Voilà ce que ce maudit journal représente pour ses détracteurs : une menace, un symbole de résistance. Une vérité qu'ils redoutent.
Au début, j'ai eu une réaction de surprise. Ils sont fous, me suis-je dit. Ils vont droit dans le mur. Mais après réflexion, ma pensée a évolué : non, ils sont simplement engagés. Profondément, sincèrement engagés dans la défense d’une information libre et indépendante. Ils veulent combattre les racismes, se positionner comme un modèle de société saine, prouver qu’il est possible de faire vivre des valeurs humaines dans un monde où l’argent et le pouvoir dictent trop souvent la règle. L'argent, pour eux, est un moyen, pas un but. J'ai toujours pensé la même chose.
Je ne pense pas que le journal est/soit en danger. Trop intelligent pour ça, " ce canard"..
Ps: j’avais 5 minutes.