Il est vrai que la violence cartonne des deux côtés, comme on dit dans ces coins où la « bien-pensance » n'ose jamais mettre les pieds. Mais l’extrême droite ne fait que récolter les fruits de sa violence et de sa folie meurtrière qu’elle tente d’imposer partout, et c’est la même chose en France.
Lorsque des gens enflamment les foules, tentent d’implanter dans les esprits l’idée d'un « racisme juste », d’une exclusion légitime des plus faibles, veulent renvoyer les femmes à leur foyer pour les transformer en simples pondeuses, ou encore tirent au fusil d’assaut sur des homosexuels à la sortie des boîtes de nuit, à quoi peuvent-ils s'attendre en retour ? À être invités à l’opéra pour écouter la sonate pour violon seul de Paul Ben-Haïm ?
Quand des policiers racistes s'arrogent le droit de mutiler, de tuer, de lyncher, à quoi que peuvent-ils attendre ? Et lorsqu’on propage l’idée que tous les étrangers sont des tueurs, des violeurs en puissance, qu’espèrent-ils en retour ? Des lauriers ?
Charlie Kirk, agitateur des pires racismes, se prend une balle. Et alors ? Il n’y a rien d’étonnant à cela. Comme disait Hugo : « il arrive que des biches remplacent leurs beaux cerfs par des sangliers.... » Le chasseur est tué par sa proie. Ce sont les risques de cette passion. Nous n’allons pas verser une larme sauf peut être, celle du crocodile. Il aimait la haine, il à été servi…Il ne manquera à personne ce fou des armes des armes à feu.
Il faut oeuvrer pour un retour de l'ordre établi qui est surtout un retour vers l'ombre; voilà le discours de ces demi-habiles, de ces barbares.
On nous parle toujours d’un retour à l’ordre, mais lequel ? Un ordre où les plus faibles sont écrasés sous la botte des fascistes ? De ceux qui prétendent défendre la loi et l’ordre ? Où les voix dissidentes sont étouffées par la répression policière et médiatique des nouveaux milliardaires ? Où l'on célèbre la hiérarchie sociale et l'injustice sous prétexte de tradition, de sécurité, de fraternité sans doute.
Nous savons bien nous, que ce retour à l’ordre n'est en réalité qu’une régression, une tentative désespérée de ramener les masses sous le contrôle des dominants. Ceux qui hurlent à la sécurité ne font que trembler de peur face à un monde qu’ils ne comprennent plus, un monde où les hiérarchies traditionnelles vacillent et où la notion de liberté se fait de plus en plus imprécise.
Dans ce retour à l'ordre, il n’y a ni place pour la justice ni pour la dignité. Ce n'est qu'un voile sur l'oppression, une tuerie , une illusion entretenue par ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre. L’ordre de l’injustice, celui de l’enfermement des idées et des peuples, celui qui brise tout espoir d’émancipation.