Les Français ne veulent pas de Lecornu. Mais voilà, on nous le ressert comme un défi. Macron, plus bête que bête, incarne cette déconnexion entre l’élite et le peuple: il est idiot-bête comme on disait en Normandie. Double plus bête.
Parler de Freud ou Bataille sans les avoir lus, c’est leur art comme ces imbéciles-idiot-bêtes d'extrême droite qui rayent Marx d’un coup, qu’ils confondent sans doute avec un jour de foot.C’est une comédie où l’on nous impose des figures comme Lecornu, ministre millionnaire, et où le peuple reste invisible et mangera la pâtée que Macron pose dans la gamelle.
L’élite joue à la culture, à la langue, pour masquer ce qu’ils ne comprennent plus : la réalité. Ils s’accrochent à des mots comme "khâgne" pour maintenir la distance, pour dissimuler un vide effrayant. Mais le peuple sait. Il sait que derrière ces discours, il y a un néant.
Voltaire disait : « Avec moi, ce mot que n’existe pas encore existera." Mais ces mots sont vides. Ils ne servent qu’à masquer l’indicible, ce qui ne peut être dit. La démocratie n’est plus un idéal. C’est une protection pour ceux qui sont au sommet. Ce n’est plus qu’un mot vidé de son sens, une couverture pour un système qui s’enlise.
Ce que le peuple veut, c’est une parole libre, sans artifice. La démocratie, ce n’est pas un slogan, mais un espace où l’on peut dire ce qui est, sans détours. Et derrière tout cela, il y a le silence de ce qui reste indicible, ce qui échappe à leur contrôle. L’Indicible et le dire sont des tensions dans le discours Politique
Il y a dans le discours politique une sorte de fétichisme du verbe, une volonté de tout expliquer, de tout nommer. Mais au fond, dans ce trop-plein de mots, quelque chose échappe. Le dire devient un exercice de simulation, une tentative désespérée de contrôler l’incontrôlable. Ceux qui prétendent incarner l'élite, la pensée éclairée, savent qu’ils jouent avec l’image, qu’ils utilisent les mots comme des cartes pour manipuler la scène. Mais l’indicible, ce qui résiste, ce qui reste enfoui sous la surface, continue de résonner, comme un écho, dans la rue, dans les regards.
Il est fascinant de voir comment les figures du pouvoir, ces acteurs du grand théâtre de la politique, s’enlisent dans leur langage comme si ce dernier pouvait combler le vide laissé par l’injustice, l’échec, le mensonge. Et pourtant, chaque mot prononcé semble creuser un peu plus l’abîme entre le dire et ce qui ne peut être dit. La vérité, comme un feu sacré, brûle sous la cendre des discours.
Macron, Lecornu, et tant d’autres, jouent avec les concepts, les idéologies, mais ne peuvent empêcher ce qui est d’essence humaine de fendre le sol : l’incertitude, l’impossibilité de tout maîtriser. Derrière les grands mots, derrière l'apparence du savoir, la réalité n’est pas ce qu’on nous présente. Elle est ailleurs, au-delà du système, au-delà du contrôle.
Le pouvoir moderne, loin d’être la solution, est la négation de la question. Ce qu’il nous propose n’est rien de plus qu’un mirage. Un mirage d’ordre, de certitude, qui occulte le fait même que l’essentiel ne réside pas dans la parole, mais dans l’acte, dans la relation brute, non médiée, avec le monde. Ceux qui s’essaient à manipuler l’indicible, à transformer l’invisible en visible, risquent toujours de se heurter à ce qui demeure hors de portée. La vraie liberté, la seule possible, est dans cet espace où les mots échouent, là où l’indicible prend forme. Et si nous nous retrouvons à regarder, de loin, ces dirigeants qui parlent mais ne comprennent rien, peut-être est-ce parce qu’ils ont perdu l’accès à ce qui ne peut être dit : la vérité nue, qui ne se soumet à aucun pouvoir.
Avec tous ces gens, RN en tête vous n’aurez ni le beurre, ni l’argent du beurre, ni la crémière dans votre lit…
Ps : ce midi je mange du poisson, ( c'est important la gastronomie ).