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Mustapha Ait larbi

Intellectuel dubitatif. Guitariste a l'occasion. Né Algérien par hasard ce, comme les Français. Par hasard !

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Billet de blog 16 décembre 2025

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C’est pas les vaches qu’il faut abattre, c’est le système.

Ici, le gars ( au Maroc), à 15 moutons en liberté et pas de soucis.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

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Si on prend la question de front, sans fioritures : 208 vaches, ce n’est plus une ferme, c’est une usine déguisée en ferme.  Mais la vraie question, celle qui gratte sous la peau, c’est : à partir de quand cesse-t‑on d’être paysan pour devenir gestionnaire de bétail ?  Dans l’imaginaire collectif, et dans la réalité que l’on croise en voyage, dans le Rif ou ailleurs,  une ferme, c’est un lieu où l’on connaît chaque bête, où l’on vit avec elles, où l’économie reste à taille humaine.

À 208 têtes, on bascule dans une autre logique : optimisation,rendement,dette,normes,machines, et un rapport au vivant qui devient comptable.

Ce n’est pas un jugement moral, c’est un constat sociologique : la taille transforme la nature de l’activité.Comme une boulangerie qui produit 40 baguettes reste une boulangerie, mais à 40 000 par jour devient une industrie agroalimentaire.Et pourtant, nuance importante, beaucoup d’agriculteurs enfermés dans ces tailles-là n’ont pas choisi. Ils sont pris dans la spirale : prix du lait écrasé, investissements imposés, course à l’agrandissement pour survivre.

208 vaches, c’est souvent le résultat d’un système, comme le maïs qui tue mes rivières, , les grandes bassines, les abattoirs immondes à torture. C'est  un désir.C'est comme les usines classées Seveso aux petits soins et qui explosent pourtant en pleine ville. Soyons logiques merde !

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