Ils sont partout. Sur les plateaux, dans les tribunes, dans les tweets. Ils commentent, promettent, s’indignent. Mais quand il faut agir, ils délèguent. Pour décider, ils consultent. Pour répondre, Ils fuient. Les politiques sont des gens inutiles. Non pas parce qu’ils ne font rien, ils font beaucoup , mais parce que ce qu’ils font ne sert à rien.
Leur utilité est un simulacre qui coûte des milliards à l’État-nation. Ils organisent des conférences sur le climat, puis signent des accords pour extraire plus de pétrole. Ils placent l'argent de leur médiocrité dans des paradis fiscaux, dans des logements qu'ils louent très chers par la suite aux salariés. Ils parlent d’égalité, puis votent des lois qui creusent les écarts. Ils célèbrent la démocratie, puis gouvernent par décrets. Leur utilité est une mise en scène. Un théâtre d’ombres où l’action est remplacée par le récit de l’action.
Et nous, dans tout ça ? Nous les regardons. Nous les écoutons. Nous les moquons. Mais nous continuons à voter pour eux, à commenter leurs costumes, à espérer qu’un jour, peut-être, ils seront utiles. Et si leur inutilité était le miroir de notre propre renoncement ? Et que dires Talibans, ces infréquentables si fréquentés...
Ils sont infréquentables. C’est entendu. Mais les voilà fréquentés. Pas trop fort, pas trop vite, pas trop officiellement. Juste assez pour négocier, commercer, faire semblant de ne pas voir. Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les Talibans ont réinstauré un régime d’apartheid sexuel, de répression religieuse et de censure généralisée. Et pourtant, le monde diplomatique s’adapte. Il faut bien parler à quelqu’un, n’est-ce pas…
On dira que j’ai mauvais esprit. C’est vrai. Mais comme disait Voltaire : « La politique est l’art de mentir à propos. »
L'ethos de la politique c'est: on vous emmerde, et Macron ne se prive pas de le dire. C'est un psychopathe pervers qui martyrise le peuple et ne vit que pour lui et sa caste. Les autres ne valent pas mieux. Le goulag ou le pénitencier. Tu peux choisir ton camp camarade, citoyen.