
J'ai délaissé mes billes, mon cartable, mes crayons.
Pour porter mon regard sur un nouveau panthéon.
J'ai oublié mon regard tendre de petit garçon,
La vie voulait tourner la page, m'ouvrir à d'autres horizons.
Et puis, j'ai trouvé les femmes en route comme pour me consoler.
D'avoir perdu mon cartable, mes billes et mes jolis souliers.
J'ai trouvé l'amour , la science, les beaux vêtements.
L'eau de rose, la cravate, la dance et les ornements.
En ces temps jadis où Vénus côtoyait Phocion.
Lamartine posait la frileuse de Clodion.
Le cygne avait les pieds pris dans la glace.
Les vases des fleurs de givre qui casse .
Je ne retrouverais jamais mes billes.
Mes osselets , mes crayons.
Le temps est un assassin volubile.
Qui hurle aux portes des maisons.