Il est essentiel de combattre l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l’incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur droit à critiquer les religions au moyen d’une approche fondée sur les droits de l’homme.
Salman Rushdie et des milliers de non-croyants sont régulièrement attaqués, car ils osent dire que les religions sont des dictatures prêtent à tout pour prendre le pouvoir et le garder. Les religions sous les travers de la bonté, de la compassion, de l'amour sont d'implacables machines à corrompre les esprits sains ( B. Pascal," pensées et les provinciales" ).
Il appartient à l'état de veiller à la sécurité et à la liberté des peuples au droit au respect, à la libre-pensée, à la résistance à cette oppression. A ce titre, le blasphème est légal, ne peut pas être pénalisé, et il n'y à pas de raison qu'il le soit. Ce sont les religions qui doivent s'adapter à la démocratie, à nos us et coutumes humanistes, aux valeurs de nos républiques et non pas l'inverse.
Les religions n'ont pas à dire ( à imposer) leurs diktats, leurs dogmes, n'ont pas à dire ( bis) ce que nous devons manger, porter comme vêtements, écrire, la façon de faire sa toilette, de prendre un bain, ce que nous devons lire, croire, exclure. Ce n'est pas aux religions de "trier le pur de l'impur ", le subtil de l'épais ". On est plus en maternelle. De plus, pas un enseignant ne doit être menacé de mort, dénoncé sur les réseaux" sociaux "parce qu'il applique la loi de la république.
Rabelais conspuait déjà ces religieux qui imposent " leur morale, leurs préceptes par la manipulation mentale, la torture.
L’auteur dans Gargantua expose son utopie, l’abbaye de Thélème, et pose d’emblée le décor : « Ici n’entrent pas les hypocrites, les bigots, les vieux matagots, marmiteux, boursouflés… » Son mot d’ordre : « Fais ce qu’il te plaira. » Une belle profession de foi humaniste. Poursuivi par l'église de France et comme beaucoup, il fuira en Italie.
La religion, c'est de la cocaïne dans le biberon...
Ps : vu l'ambiance, billet fermé aux commentaires.