Quoique vous votiez, le changement véritable semble toujours hors de portée. Peu importe l'étiquette, l’essence du système demeure identique : une élite qui récolte les fruits d’un pouvoir distant des préoccupations quotidiennes du peuple. Tous ces élus, qu’ils soient de gauche ou de droite, touchent des sommes faramineuses, ont des privilèges considérables et, surtout, un pouvoir qui les ancre dans un confort qu’ils sont loin de vouloir abandonner. Pas un seul d’entre eux n’a intérêt à voir sa situation se réduire à celle d’un salarié au SMIC, vivant dans la précarité. Car la misère du bas de l’échelle, ils ne la connaissent pas, ou si peu. Vous échangeriez 7040 euros plus 10 780 euros pour collaborateurs contre un trois quart temps à 800 euros dans Paris ? Je connais un gars qui travaille au SMIC dans Paris, il dort dans sa voiture à Vincennes, il mange des conserves froides.
C'est dans cette logique qu'ils cherchent à maintenir le système en place, même s'il est devenu obsolète. Le message qu'ils diffusent, que vous devriez voter pour « qui vous voulez » mais que vous devez voter, est un appel à la normalisation de cette farce. Les dés sont pipés dès le départ. L’illusion démocratique, bien rodée, nous fait croire à des choix alors que, dans les faits, la plupart des partis, une fois élus, se fondent dans une même vision politique, cette vision qui a vu la gauche socialiste devenir le miroir du même système qu’elle prétendait combattre. La gauche et la droite ne sont plus que des facettes interchangeables d’un même visage. Ce qui effraie véritablement les politiciens, c’est le rejet de cette farce, la prise de conscience qu’il est inutile de se plier à un système qui nous mène tout droit vers une impasse. Le vrai danger pour eux, ce n'est pas l'abstention, mais la désillusion profonde, la démobilisation, le refus pur et simple de participer à un jeu truqué. Pourtant, pour tenter de faire renaître un semblant d'espoir, on propose d’abaisser l’âge de vote à 15 ou 16 ans. Ce « compromis » vise à donner une illusion de renouvellement démocratique, mais en réalité, il ne sert qu’à redonner un peu de souffle à une machine qui tourne sur les mêmes rails.
Il faut voir l’enjeu sous un autre angle : encourager cette jeunesse, non pas à perpétuer le système, mais à remettre en question ce qu’on leur impose. Les politiques vivent grassement comme des nababs sur le dos d’un peuple exsangue. La véritable révolution n'est pas de redonner plus de pouvoir à ceux qui en disposent déjà, mais de redonner au peuple la capacité de refuser cette mascarade et de penser une alternative, loin de ce jeu de dupes.
Ps: Publication journal Normandie info. Fermé aux commentaires sachant que je me fout complément de tous ces partis politiques, et que si le RN, parti raciste devait arriver au pouvoir, j'irai vivre au chaud soleil Marocain.
Addendum : si on décode Bardella, il est urgent de faire confiance à la justice et d'incarcé

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r les déviants donc, leurs leaders.