Alors celle-là, c’est la meilleure. Une amie, ultra-féministe, toujours prête à monter sur les barricades, les seins à l’air, m’avait dit que mon dernier roman, qui mêle parcours personnel et critiques acerbes de cette société du poison, pourrait intéresser une maison d’édition fortement engagée dans le combat féministe, mais pas seulement.
Bref, pour faire plaisir à « cette furie », j’avais envoyé mon bouquin sans grandes convictions Je suis en cours de signature pour un autre manuscrit ailleurs, mais pas pour celui la. Comme dit ma toubib qui à lu mon premier livre écrit il y à deux ans, et qui a de beaux yeux, et de beaux yeux, ( deux ). Tous mes voeux..
Et voilà qu’à Binic, ce lieu devenu celui de tous mes amours, pins parasols et bord de mer — je reçois un mail m’indiquant clairement : « Nous serions heureux de vous rencontrer… » etc., etc. Bref, ça cause publication, tirage, pognon de dingue peut être ? Vu les augmentations de fous que je reçois malgré une soi disante inflation à 0, 9% ( plus de 20% assurance voiture groupe Allianz ), ce serait un plus pour « les arabes récalcitrants »..
À la réflexion, la copine qui veut tout massacrer tant elle est hystérique sans le savoir… avait raison. Ceci dit, le thème du cancer touche tout le monde. Et ce bouquin, je l’avais écrit bien avant la loi Duplomb. Ce n’est pas le premier livre du genre, mais ce qui semble avoir frappé les lecteurs — et ici aussi — c’est cette écriture personnelle, cette façon de passer d’un tableau à un autre, comme lors d’une visite au musée. Chaque paragraphe est une toile.
Mais je ne vais surtout pas vous vanter ni vous vendre ma camelote : j’ai horreur de la pub.
Des lectrices et lecteurs de Mediapart m’ont accompagné dans la construction de cet ouvrage. J’avais eu la bonne idée d’y poser quatre paragraphes en ligne. Les retours avaient été « sympathiques » et, surtout, honnêtes.
Remerciements : voilà qui est fait.
Ps : Fabienne tient absolument à rester encore un peu à Binic et comme elle à du pognon. En principe, demain nous allons sur l'île de Bréhat, le grand rush touriste est derrière nous.