La France avait la prétention de vouloir imposer ses droits de l’homme au monde entier. Ces droits sacrés qui contenaient le sens même de la liberté , de la fraternité et de l’égalité . Les révolutionnaires avaient joliment couché tout ça d’une plume délicate mais , malheureusement sur un palimpseste issu d'une brebis galeuse.
Toutes nos valeurs imposées au monde entier étaient même mortes dans l'œuf tant la révolution ne changea pas le sort des pauvres et des indigents. La seconde révolution, celle de 1848 mettra définitivement un terme à cette gabegie organisée , à ce mensonge , à cette duplicité.
La traite des noirs pour s’enrichir du continent américain qui devenait le nouvel eldorado acheva nos droits de l’homme à jamais . Nous n’avions plus de leçon à donner au monde. Voltaire , Rousseau , Montesquieu pour ne citer que quelques uns dénonceront ce leurre sans ambage.
Nous vivons actuellement ce désenchantement permanent un cran plus haut , ( spirale de Haley ) puisque la captation de l’argent du marché collectif ( du travail ) par l’oligarchie patronale et politique détruit l’école , les services publics , l’hôpital.
Le constat est accablant , la vérité est connue. Le religieux a travers l’Islam notamment tente de s’imposer à nouveau mais peine perdu tant l'islam avec son sacré rigidifié dans le dogmatisme et le formalisme wahhabite est le frère en miroir de notre Occident au sacré dilué dans le relativisme et le désenchantement généralisé . L'extrême droite tente aussi son " dernier ballon " sachant que l’histoire parle aussi contre elle.
Ces deux tyrannies n’ont donc aucune chance puisque leur projet est éculé , stupide , morbide.On ne construit rien de solide à partir du mensonge ,de la barbarie , de la torture, des monopoles.
Savoir c’est déjà agir.
Le temps est un enfant qui pousse des pions disait déjà Héraclite avec raison et , si Empedocle se jete dans le volcan , ( même s’il savait qu’il n’était pas un dieu , c’est pour fuir ce peuple devenu complètement aveugle et fou , la légende des sandalettes n'est justement qu'une légende de plus ) Dorénavant , l’enfant de cette sagesse ancienne joue avec des allumettes assis sur un tas de foin.
Il n’est de richesse que d’hommes est un “ mantra “ totalement faux sachant que Le philosophe Jean Bodin, auteur de cette pensée, était aussi le théoricien précurseur du mercantilisme.