La droite et l'extrême droite sous la houlette de Ciotti et de Bardella donnent de la voix. Il parait que les Français réclament un référendum sur l'immigration ce qui bien entendu ne saurait être refusé. Tout le monde sait que l'urgence de la situation appelle à une consultation du peuple. Nom de dieu ! Ils nous ont compris. Vous remarquez ce " ont " qui ne laisse aucun doute, qui englobe mieux, qui oint.
" - Qui ne m'entant n'ay suivy les bordeaux -" chantait déjà F. Villon en ses ballades.
ha ! Que n'ai-je connu ces bons temps,
J'aurai couru la gueuse au cimetière des innocents .
Pourtant, le piège est grossier, l'appât dégoutant, vous en conviendrez. Brouet de fèves n'est point crème de soupe. Force est de constater "in-situ " qu'en ces temps modernes, dorénavant les mouche s'attrapent avec du vinaigre. C'est un Balint : ataxie optique ?
Tout le monde connaît aussi cette remarquable capacité du peuple à appréhender ces questions dans leurs complexités ce, comme il demande tous les jours à être instruit des rapports de la Cour des comptes, du PLAN, des rapports du Crédoc... Concernant cette question, ces partis jouent sur du velours tant le résultat est connu d'avance. C'est même si bête que cela en est risible. Bien entendu, pour faire passer la pilule, l'extrême droite dit qu'un moratoire sur le pouvoir d'achat pourrait aussi voir le jour. Pourrait..Ne nous leurrons pas.
On s'en doute un peu sauf que tout le monde connaît ces agitateurs sophistes de vespasiennes ( Ciotti en tête), qui laisse couler à travers sa haine des larmes à peine sauriennes ses peines , et ses espoirs . C'est beau quand même ces référendums gagné d'avance tant ces clowns de la politique le savent. Dites-moi avec quel calibre vous tirez, je peux vous dire quel gibier vous convoitez. Macron, en bon prêtre de la doxa coupe la poire en deux, et clame de son chant dithyrambique .
- Oui, mais gardons, et même faisons entrer dans notre doux pays ceux qui sont rentables. C'est beau quand même toute cette sagesse financière .Et ne me dites pas que le peuple n'est pas entendu, vous me feriez passer pour un menteur pire, pour un agitateur...
Je vous abandonne les conclusions.
Mektoub les Français.