Je constate qu'à la moindre critique d'une religion c'est de suite l'anathème lancée contre son auteur ce qui est curieux je l'avoue.Manque que l'excommunication , la torture par le fer et la poix .Bientôt d'aucuns demanderont le retour de l'interdiction de blasphème. Je sais que sur Mediapart la défense est au grand tout sachant que pour ma part le grand tout me fatigue. J'aime discriminer ce qui veut dire reconnaître , analyser , peser le pour et le contre .
J'ai encore le droit de publier donc , de dire que des pays comme la Pologne , la Hongrie , les USA qui s'appuient sur une culture religieuse rétrograde sont des barbares en interdisant à nouveau l'IVG , en prônant et en défendant la peine de mort , en attaquant les transgenres et les homosexuels même si pour ces derniers ce sont des attaques en délicates reptations vipérines , en arabesques compliquées.
J'ai encore le droit de relayer l'avis d'un scientifique qui dit que le Burkini doit être combattu mais , que l'islamisme se combat d'abord par des arguments, pas par un décret ou une loi.
" J'ai horreur du burkini et de tout ce qu'il symbolise dit-il : l'oppression des femmes, la peur du corps, la culpabilisation du désir, enfin une conception à la fois extrémiste et rétrograde de la religion en général (toutes ont peur de la sexualité, surtout féminine) et de l'islam en particulier."
ôter le droit à la critique fondée c'est ôter tout simplement le droit et sans droit , des nations ne peuvent exister et perdurer longtemps. Que je sache , le droit passe avant le sens ce qui permet le plus souvent de détruire l'insensé , l'impensé , le répugnant .J'ai encore de droit de rire de toute cette " sauvagerie" mais pas de n'importe quel rire.Je parle de ce rire du dément dont Nietzsche nous dit qu'il est indispensable pour faire frémir de peur les imbéciles et les sournois.
D'ailleurs , dans l'un de ses sujets , la revue Caïrn rappel que le droit point de vue de la théorie du droit, l'avènement de la modernité juridique s'accompagne du triomphe d'une épistémologie, rarement interrogée en son principe, suivant laquelle le droit doit être pensé sur le modèle offert par les sciences empiriques. L'hypothèse de la valeur juridique s'inscrit précisément en contrepoint de ce modèle. Elle se fonde sur une évidence, pourtant oubliée, selon laquelle la Valeur n'est pas mais vaut. Irréductible à l'empire du fait, elle doit alors logiquement répondre de celui de la norme. L'étude entend ainsi soulever l'hypothèse de la valeur afin d'en circonscrire le concept, c'est-à-dire, afin, d'en apprécier les propriétés théoriques puis d'en identifier les déclinaisons dans les décisions du juge constitutionnel français. ( Caïrn )
Le droit , le sens sont donc appréhendé logiquement , sereinement , lesquels s'imbriquent.Les anciens avaient pris la peine de graver le droit dans la pierre afin que celui-ci soit visible au delà des siècles suite justement au désir " de Dieu " ( des Dieux ... ). Y'à comme une couille dans le potage où, un hiatus dans la doxa de certains hurleurs aux meseaux. Rabelais malgré le danger rappelait déjà à son époque que le moine , le prêtre , le prélat , le croyant devaient être critiqué tant " ces esbaudits du fouet " racontaient des salades pour garder la main mise sur un peuple apeuré et idiot ( Panurge ). Les lumières aussi notamment à travers Condorcet s'opposeront farouchement à la religion qui n'était plus devenue qu'une machine à exclure , à dominer , à torturer.
Je laisse ce billet ouvert à la critique. Un arabe attend toujours paisiblement assis sur le bord de l'oued , il sait qu'il verra passer un jour le cadavre de ses ennemis.
Ps : ailleurs on me critique car je défends les migrants ... C'est la vie !