La France serait humiliée....Tiens donc. À cette nouvelle, je vacille. Vais-je m’en remettre ? Vite mes sels. Regardez-moi cette France : celle de Carlos Ghosn, exilé en prison japonaise.
De Wauquiez, qui fouille les caisses comme on fouille les poches d’un manteau oublié. De Le Pen, qui rêve d’un monde carcéral où elle seule aurait les clés. De Bardella, jamais salarié, mais prompt à traiter les autres de fainéants. La France des milliardaires qui trafiquent la presse, truquent le marché du livre, et veulent nous vendre un Christ ressuscité en modèle de barbarie. On ne vit pas dans le même pays.
La France du chômage chronique, des banlieues en jachère, des services publics à bout de souffle.Des femmes aux bijoux non déclarés, de Ciotti lancé à 180 km/h,mais qui réclame la taule pour quelques jeunes en roue arrière dans des cités en ruine. Encore une fois, c’est la même population qu’on piétine.Les insultes pleuvent : glandeurs, voleurs, OQTF, dangers publics, drogués, musulmans, vieux trop chers…Et j’en passe.
Mais voilà : contrairement aux récits médiatiques, les Français, dans leur majorité, ne pleurent pas sur le sort de Sarkozy.Toutes les enquêtes de terrain le disent. Moi, j’ai interrogé dix personnes, ( je ne suis pas un institut, juste mon quartier ).Dix sur dix m’ont répondu : il a ce qu’il mérite. Le bon sens n’est pas mort sachant que je suis aussi crédible que des journaux torchons comme Causeur, Le JDD, et autres médias façon " Cnious" qui sont à l'information ce que je suis à l'art de la confiserie Italienne...On est pas que des nuls !
Même si des philosophes de plateau, abonnés aux chaînes Bolloré, tentent de nous convaincre du contraire. Le temps est révolu où BHL, l'âne d' Onfray, Finkielkraut ou Bruckner ouvraient les portes à tous les délires. Mediapart selon ces philosophes de vespasiennes serait une officine haineuse. Un peu léger comme critique pour des philosophes ou alors, nous n’avons pas fréquenté les mêmes écoles de pensées. Diogéne appelait toute " cette philosophie " : les chiens qui pissent sur des tapis précieux.
Mais leur entative de répandre la névrose est vouée à l’échec, et ça ! C’est grandiose. Flagorneries de soutiers. On est trop vieux, trop instruits, trop avertis, trop humains pour gober ces fruits pourris. Pfffffff !