J’ai ouï dire, mal ouï, sans doute, que Macron s’interroge. Voilà qui est si inédit que je me sens tenue d’en informer le bon peuple. Il aurait dit que si l’on demande aux Français, alors il faut demander à tout le monde. Ah, le miracle des mots ! Macron découvre soudain les charmes du partage, du vivre ensemble, du rassemblement sous la bannière. On croirait entendre un scout sous LSD.
J’avoue, j’ai été un peu, ( je dis bien un peu ), décontenancée. C’est la jolie fille qui vous invite au bal….Il dit comprendre « la grogne sociale ». Il en aura mis du temps… Et pour prouver sa soudaine illumination, il nous balance à la cotonnade : le budget de l’Élysée n’augmentera pas. On en tremble d’effroi, mais aussi de honte.
Pourvu que, lors des réceptions, les invités ne soient pas réduits à du cassoulet en boîte et à des bananes à 0,99 € les cinq chez Leclerc. Mais rassurez-vous : pas de taxe Zucman pour les riches, pas de coup de rabot sur les cadeaux au patronat. Il paraît que ça ferait mauvais genre. Un ultra-riche doit rester ultra-riche, sinon c’est le retour de l’Internationale ouvrière. La dictature du prolétariat, rien que ça. De la glace, des fayots gelés, et vue sur le goulag.
Et si Marx avait encore raison ? Et dire que des "Cenious " veulent nous faire croire que si tu lâches une pomme, elle ne tombe plus. Des génies qui inversent les pôles. Le grand art de la lévitation quoi ! Freud appelait ces gens des grands délirants. Monod, plus cash, les qualifiait d’imbéciles. Moi ? Je ne fais que rapporter.
Après le Beaujolais, le nouveau Macron est arrivé. On le consomme quand même… en se bouchant le nez. En attendant que le menteur de Lecornu désigne ses laquais qui porteront haut la flamme du désenchantement .
Ps: j’avais 5 minutes.
Photo: mon bidonville .
Agrandissement : Illustration 1
