« Nous avons vu des hérissons avec une terrible gueule de bois ; ils marchent en zigzag lorsqu’ils se réveillent. Sans parler de ceux que nous trouvons endormis sur le flanc et ronflant bruyamment au milieu d’un potager » raconte un défenseur de ces petits mammifères insectivores.
L’heure est grave pour les hérissons de tous pics puisqu’une ancestrale habitude britannique est en passe de franchir la Manche : l’extinction des limaces à la bière.
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Avant de comprendre le lien qui unit limaces et hérissons, étudions quelques considérations d’ordre général :
La limace est assez casanière puisqu’elle ne parcourt qu’une cinquantaine de centimètres jour si la végétation est abondante (elle peut aller de 3 à 7 m en cas de disette).
Ses papilles exultent devant les jeunes pousses de plantes et fleurs dont la limace, qui n’est pas bête, fait un festin. Elle dévore la moindre feuille ne laissant à la plante qu’une tige rachitique, d’où le ras-le-bol du jardinier. Par temps humide, la guerre des limaces est inexorable.
Une stratégie, purement anglo-saxonne rappelons-le, mais tout à fait écologique, consiste à fabriquer des pots anti-limaces contenant de la bière puisque ces friponnes en raffolent.
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Face à cette tradition barbare, la Société protectrice des hérissons lance un cri d’alarme car les hérissons sont attirés par l’odeur de la bière et boivent plus que de raison.
Ils sont alors tellement saouls qu’ils s’endorment en tombant sur le flanc, leurs petites pattes en l’air et ils oublient de se mettre en boule. Ils deviennent alors une proie facile pour leurs prédateurs.
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Grenouilles, rats.... et aujourd’hui hérissons sont à la Une de ce blog de Mediapart bien que mon intention ne soit nullement de vous faire un remake de la vie des animaux. Mais, que voulez-vous, les impératifs de l’actualité s’imposent.
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