Les jérémiades de la gauche de droite fatiguent. On a le droit à tout le festival, les désastrés, les gâchés, les affalés, les anéantis... Tout ce petit monde tombe des nues... ça fait des années qu'on leur dit où ça va, en réponse nous ne recevions que des sarcasmes, des silences affligés (déjà). Pendant la présidentielle, on a eu le droit aux insultes, c'était nous les traîtres. Remarquons que parmi ceux qui crient le plus actuellement, se trouvent ceux qui criaient le plus à l'époque...
On dirait Juin 44 quand les drapeaux bleu blanc rouge, tout froissés réapparaissaient comme par enchantement sur les balcons.
On a très bien compris qu'à l'époque de la gagne, on comptait pour du beurre, on était des moins que rien, des pourceaux. Mais devant la défaite, ça commence à s'alarmer. Un bon paquet va perdre son boulot de ramasse-miette de l'oligarchie, et là, ça devient inquiétant. Et par dessus le marché tout ce petit monde va passer pour des sagouins devant l'Histoire.
Alors les cris d'alarme, on voit très bien ce qu'ils signifient. Et les sincères ? me direz-vous. Encore pire. Sincèrement à côté de la plaque, ce n'est pas tenable, comme niveau d'aveuglement.
Allez, un peu de dignité, vous dégagez, pis voilà.