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Billet de blog 19 février 2015

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Du pessimisme à l'optimisme

J'ai l'impression que plus ça va, plus on s'enfonce.Malgré les paroles bienveillantes ici ou là, cette impuissance à pouvoir changer les choses me gagne, nous gagne. Parce que ceux qui sont en position de pouvoir les changer ne sont pas réceptifs, n'écoutent plus les paroles bienveillantes.

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J'ai l'impression que plus ça va, plus on s'enfonce.

Malgré les paroles bienveillantes ici ou là, cette impuissance à pouvoir changer les choses me gagne, nous gagne. Parce que ceux qui sont en position de pouvoir les changer ne sont pas réceptifs, n'écoutent plus les paroles bienveillantes. Soit par ignardise, soit par intérêt personnel. Rien qui ne présage une once de bonté. 
 

D'abord, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui déclare : « L’école est en première ligne aussi pour répondre à une autre question car même là où il n’y a pas eu d’incidents il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves, et nous avons tous entendu les “oui je soutiens Charlie, mais…”, Les deux poids deux mesures. Pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ? Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école qui est chargée de transmettre des valeurs. »

Pourtant, nombreuses ont été les réactions sensées qui expliquaient ici ou là pourquoi on ne pouvait pas forcément se sentir Charlie, à commencer par la simple réflexion sociétale :

 « La réalité est qu'on les a déjà perdus depuis longtemps [les jeunes de quartiers] et c'est pas avec des veillées publiques à la bougie qu'on va les récupérer ni avec des incantations à la "résistance" - mais à quoi vous "résistez" au fond ? Vous allez vous abonner à Charlie? Et ça va changer quoi?

La réassurance collective est un mouvement sain et compréhensible face à un massacre aussi traumatisant, mais elle a pour versant complémentaire le déni collectifet pour résultat l'oubli des causes réelles et profondes de l'anomie. La majorité va se sentir mieux, se faire du bien, comme elle s'était fait du bien en 1998 et 2002, et c'est précieux. Mais la fracture est totale. Et la confusion idéologique à son comble.
Personne ne se demande comment on en est arrivé là, comment des jeunes parigots en sont venus à massacrer des journalistes et des artistes à la Kalash après un séjour en Syrie, sans avoir aucune idée de la vie et des idées des gens qu'ils ont tué: ils étaient juste sur la liste des cibles d'AlQaeda dans la Péninsule Arabique. Personne ne veut voir que cette société française, derrière l'unanimisme de façade devant l'horreur, est en réalité plus que jamais complètement anomique, qu'elle jette désespérément les plus démunis les uns contre les autres, et qu'elle a généré en un peu plus d'une décennie ses propres ennemis intérieurs.

Personne ne veut voir que la plus grosse fabrique à soldats d'Al Qaeda sur notre territoire, c'est la PRISON. Personne n'a compris que la France n'a pas basculé en 2015, mais il y a dix ans déjà, lors des émeutes. Personne ne veut voir que nous vivons encore les conséquences lointaines de l'immense humiliation coloniale et post-coloniale, et que vos leçons de "civilisation" et de "liberté d'expression" sont de ce fait inaudibles pour certains de ceux qui l'ont subie et la subissent ENCORE.

Et on continue à se raconter des histoires, après la fiction des Bleus de 1998, après le mythe du "Front républicain" de 2002, en agitant cette fois-ci comme un hochet la liberté d'expression, dernier rempart d'une collectivité qui n'est plus capable de se donner comme raison d'être que le droit fondamental de se foutre de la gueule des "autres", comme un deus ex machina qui allait miraculeusement réifier cette "unité nationale" réduite en lambeaux.

Vous n'arriverez pas à reconstruire la "communauté nationale" sur ce seul principe, fût-il essentiel. Je vous le dis, vous n'y arriverez pas. Car ce n'est pas ÇA notre problème. Notre problème, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus personne en France qui n'ait tellement plus rien à espérer et à attendre de son propre pays natal au point d'en être réduit à n'avoir pour seule raison de vivre que de tuer des gens en masse, chez nous ou ailleurs.
Car on ne peut rien contre ceux qui leur fournissent la liste des cibles une fois qu'ils sont conditionnés. 
Il faut donc TOUT mettre en oeuvre pour agir avant qu'ils en soient là: ce n'est pas facile mais c'est la seule chose qui compte si on ne veut pas progressivement tomber dans le gouffre de la guerre civile, qui est la conséquence ultime de l'anomie. » 

[Par BC, @sinaute, le 8 janvier 2015, « Je ne suis pas Charlie et croyez-moi, je suis aussi triste que vous » via Arrêt sur images

Ce n'était donc pas faute d'avoir écrit de manière étonnamment si éclairée dès le lendemain du massacre à Charlie Hebdo (merci à l'auteur), alors que la France entière se trouvait paralysée par le choc et l'émotion, sans recul (ce qui était bien normal...). Pourtant, le 14 janvier 2015, Najat Vallaud-Belkacem ne saura dire qu'une chose : que les questionnements de la part des élèves étaient trop nombreux, que ces questions leur ont été « insupportables »

« Je pourrais m’arrêter à ces mots, et vous dire seulement que de tout ce qui nous a été donné d’entendre depuis le 7 janvier, de tout le fatras infécond que les médias et la classe politique déversent sur notre dignité en un torrent d’immondices satisfait de lui-même, votre déclaration gouvernementale est la chose la plus grave, la plus dangereuse, la plus dégénérée, la pire des choses que j’ai eu à avaler. Et que si je ne la digère pas, au sens propre du terme, c’est que votre déclaration,vos mots, viennent de nous faire entrer dans le totalitarisme. » 

[par Noëlle Cazenave-Liberman, « Hier ist kein warum » (Ici il n'y a pas de pourquoi), Lettre à Najat Vallaud-Belkacem]

« Notre “site” est l’univers, et c’est pourquoi nous demandons pourquoi. Les réponses que nous apportons à ces questions décident de notre degré d’humanité ou d’inhumanité. »

« L’enfant doit pouvoir penser qu’il a le droit d’être chez lui dans le monde. Autrement dit, qu’il a le droit de vivre. S’il en est incapable il tombe forcément dans un fonctionnement autiste. Son esprit ne peut plus fonctionner, son pourquoi est pris au piège et il perd alors son moi. S’il ne peut pas demander pourquoi, il n’a pas d’autres questions à poser, et il n’y a plus de réponses – le moi et le monde n’ont plus de sens. Autrement dit, ils n’ont pas de valeur. Les valeurs ne viennent au monde que lorsqu’on peut demander pourquoi. » 

[Extraits de « Notes éparses sur la justice » dans La Trame cachée : Notes sur le théâtre et l'État, d'Edward Bond toujours via ce même article que je cite précédemment] 

[...]

« Madame la ministre garante des valeurs de la République, la République est inégalitaire. En plus d’être économiquement inégalitaire, elle est ethniquement inégalitaire. Et c’est à une partie de la jeunesse, socialement marquée, ethniquement marquée, que vous venez d’interdire de demander pourquoi.

Si un 27 janvier, les soviétiques ouvraient les portes d’Auschwitz, ce n’est pourtant pas cette date qui pourra nous aider à comprendre "comment devenir humain". La seule date qui pourrait nous servir, c’est celle qui a vu ouvrir la porte à l’existence d’Auschwitz : c’est le jour où il a été possible d’imaginer un lieu qui abolirait les "pourquoi". Et nous y sommes. »

[toujours par Noëlle Cazenave-Liberman « Hier ist kein warum » (Ici il n'y a pas de pourquoi), Lettre à Najat Vallaud-Belkacem]

Oui, nous y sommes. À travers cette chasse à l'apologie du terrorisme qui, jour après jour, frise le grotesque, mais par-dessus tout, inquiète les véritables défenseurs des valeurs de la République, et à raison. Mais j'y reviendrai dans un prochain billet - oui, mon cerveau est en ébullition ! - Et à travers d'autres procédés douteux mis en place par le gouvernement, qui ne fera qu'alimenter l'islamophobie, les dérives sectaires et un retour à l'une des périodes les plus dramatiques de l'Histoire. Je m'explique.

Le gouvernement a mis en place différents moyens afin de lutter contre la radicalisation et l'enrôlement djihadiste. L'un d'entre eux semble aller dans le bon sens, c'est celui de l'aide à la personne victime de radicalisation et à ses proches. En appelant le fameux numéro vert (0 800 00 56 96 ou en accédant au formulaire en ligne). Selon le site gouvernemental de prévention, voilà ce qu'il devrait se passer suite à l'appel : Après dialogue et évaluation de la situation, les familles sont recontactées dans leur département de résidence pour un rendez-vous rapide et personnalisé. Elles peuvent ainsi être orientées pour être accompagnées par des interlocuteurs compétents (assistant social, psychologue, éducateur). Une cellule départementale dédiée désigne alors, sous l’autorité du préfet, un référent de parcours pour un suivi personnalisé. Les collectivités locales, les services de l’État (École, services sociaux ou de santé), les associations se mobilisent autour des jeunes concernés et des familles pour apporter une solution adaptée à chaque situation.

C'était un bon début et plutôt une bonne démarche pour lutter de manière adéquate et judicieuse contre la radicalisation. Mais à l'heure actuelle, nous sommes arrivés à un stade bien différent, qui ne sonne plus aussi bien, voire, qui révèle la gravité dans laquelle notre société française est en train de s'égarer et de sombrer. 
 

Dans le cadre de cette campagne Stop Djihadiste, on tombe d'abord sur une infographie des premiers signes qui peuvent alerter d'une radicalisation. 

 Il y a quelque chose de très gênant dans cette infographie.

La première chose, c'est peut-être la généralité à laquelle elle renvoie, nombreux sont ceux qui ont pris la chose avec ironie et cynisme, se reconnaissant eux-même dans ces généralités, et n'ayant pourtant rien à voir avec un djihadiste. On peut se méfier d'anciens amis pour X raisons, rejeter des membres de sa famille pour Y raisons, changer brutalement ses habitudes alimentaires pour des raisons de santé (par exemple!), arrêter d'écouter la musique si ça nous chante, ne plus regarder la télévision car elle devient de plus en plus médiocre, ne plus aller au ciné par manque de temps ou d'argent, arrêter des activités sportives par flemme, porter des tenues plus larges par complexe. Bref, tout le monde aurait tendance à devenir djihadiste. Hormis peut-être la dernière image, qui d'ailleurs sans le dessin de l'arme n'aurait aucun sens. Des radicaux, des extrémistes, il y en existe de tout bord, certains sont même invités sur des plateaux TV. 

Bon... Je ne m'étalerai même pas sur le « Mais aussi ils se replient sur eux-mêmes, tiennent des propos asociaux, rejettent toute forme d'autorité, ou la vie en collectivité. » en guise de derniers critères à ne pas manquer. En définitive, il y aurait bien trop de gens à mettre dans ce panier : des gens qui n'auraient strictement rien à voir avec des radicalistes, notamment islamiques.

Enfin, les phrases mises en gras et changées de couleur sont particulièrement mal choisie puisqu'elles accentuent encore davantage la généralité produite. Cette mise en page manque de pertinence : il n'aurait pas fallu marquer cette distinction dans ces phrases pour que l'ensemble puisse être à l'image du sens de cette initiative. 
 

 La seconde chose que je souhaitais évoquer, ce sont les quelques amalgames que produit alors cette infographie. Exemples : 

- changement brutal des habitudes alimentaires : l'illustration du pain (typiquement d'origine française), qui vient en réalité s'opposer à quelqu'un qui se mettrait à manger halal : oui, soyons honnête, c'est le message qui est envoyé.

- changement de tenue vestimentaire : en rapport à la conversion à l'islam (niqab, hijab, jelbab, burka, hayek).
 

Pour prévenir de la radicalisation, on se serait bien passé de ce type de support, qui a initialement pour but de simplifier le contenu, et donc (et en l'occurrence ici avec cet exemple) de malheureusement tomber inévitablement dans le piège des raccourcis. Alors, bonjour le "pas d'amalgame" hein. Car finalement, ce sont sans aucun doute encore les musulmans qui en font les frais. Je pourrais m'étaler sur le concept de la com' (comme on dit dans ce jargon), outil indispensable dans toute campagne, mais je me limiterai juste à dire qu'à force de simplifier des sujets aussi sensibles et délicats que ceux-ci, il serait peut-être judicieux de faire preuve d'un peu plus de subtilité, quitte à troquer le support infographique contre l'organisation de rencontres autour du dialogue citoyen. (Ok, je lance un pavé dans la mare, je sais, et je précise bien que je parle de rencontres qui seraient organisées à l'initiative du gouvernement, car bien heureusement, les gens ne l'ont pas attendu, le gouvernement, pour se retrouver autour de l'échange et du débat, qui s'organisent beaucoup par le biais d'associations, de bénévoles, etc. Mais voilà : c'est précisément ici que se trouve la fracture car c'est exactement à cet endroit-là que la connexion ne se fait plus entre peuple et gouvernement.)  
 

Enfin, voici la petite nuance ajoutée en fin de cette infographie : « Chaque situation est spécifique, l'identification d'un ou plusieurs signes n'implique pas systématiquement une radicalisation. » Ouf, c'est ce qui s'appelle se rattraper in extremis...

Et ce n'est que le début de la dégringolade...

Selon Le Parisien, Manuel Valls a déclaré une création de 2 680 emplois supplémentaires consacrés à la lutte contre le terrorisme au cours des trois prochaines années. Parmi ces nouveaux emplois, François Hollande a annoncé que 1 400 d'entre eux seraient dédiés « au ministère de l'Intérieur (dont 540 en 2015), 950 au ministère de la Justice, 250 au ministère de la Défense et 80 au ministère des Finances. » Concernant les « 1 400 emplois policiers, 1 100 seront directement affectés au sein des unités de renseignement chargées de lutter contre le terrorisme, dont 500 à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), 500 au sein des services centraux territoriaux du renseignement territorial (350 policiers et 150 gendarmes) et 100 à la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris », a spécifié Manuel Valls.

Mais alors, quant est-il des assistants sociaux ? Eux qui ne sont déjà vraiment pas aidés par l'État dans leur profession, puisque au lieu de pouvoir faire leur travail à caractère véritablement social, ils doivent remplir des quotas qui leur sont imposés, ce qui, croyez-moi, limite fortement l'efficacité en termes d'aide sociale qui leur est permise de pouvoir apporter. 

Oui, des chiffres, des chiffres, toujours faire du chiffre, là où l'on ne demande que de l'HUMANITÉ. Là où il faudrait permettre aux travailleurs sociaux – pour lesquels l'humain prévaut (ou du moins, devrait prévaloir) sur le reste, faudrait-il le rappeler ? - à accomplir leur travail d'aide avec un temps imparti adéquat, en leur permettant de revivifier leur énergie, sans oublier une valorisation pécuniaire digne de ce nom.

Mais revenons à nos moutons si vous me permettez l'expression. Oui, de la politique sécuritaire, encore et toujours, au lieu de la mise en place du dialogue, de l'aide sociale (comme je l'ai dit), de la compréhension vis à vis de l'Autre et de sa différence, du partage, de la tolérance, du vivre-ensemble ; tant de valeurs qui sont oubliées, bien que clamées en permanence par des paroles souvent lancées en l'air, mais en réalité enfouies par la politique menée par notre gouvernement, en ces temps de plus en plus cruciaux pour notre société.

Oui, à écouter notre gouvernement, nous sommes loin d'une politique rêvée, et le contexte menaçant n'en est pas une excuse. Manuel Valls nous dit : « La première urgence, la première exigence, c'est de renforcer encore les moyens humains et techniques des services de renseignement ». D'accord, oui cela fait partie des priorités pour déjouer les attaques terroristes, démanteler des réseaux islamistes et endiguer la radicalisation. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg qui est prise en charge par le gouvernement ; gouvernement qui, en plus de s'y complaire, fait l'autruche sur cette autre partie immergée, représentant le véritable fond du problème.

Nous avons besoin du SOCIAL. Je sais, je me répète, je m'égosille même ! (Par écrit, certes, je vous le concède), mais j'aimerais tant qu'ils nous entendent, là-haut, ces politiciens… Et que cela rentre enfin et une bonne fois pour toutes dans leur crâne. Nous avons besoin d'assistants sociaux, de psychologues, d'éducateurs, d'animateurs, de conseillers, d'auxiliaire de vie, et j'en passe car la liste est longue en matière sociale. Nous en avons besoin en grand nombre et PARTOUT. Nous avons besoin de guider les paumés, les laissés pour compte, des plus jeunes aux plus âgés, qui n'ont que l'isolement à se prendre en pleine face, les conduisant inexorablement à des déviances, quand ce n'est pas au pire.

Et pour cela, cher gouvernement, nous avons besoin de moyens aussi là où vous oubliez des secteurs primordiaux. Car il n'y a pas que les écoles et les prisons qui sont concernées – même si les dernières mesures prises au sein des prisons sont déjà un bon début, reste à savoir si les effectifs seront suffisants, si le regroupement d'islamistes radicaux est judicieux (malheureusement, j'ai déjà ma petite idée là-dessus…), si l'isolement pour les plus radicaux est encore mieux approprié (là aussi, c'est très, très, très discutable…). Mais vous me direz, c'est bien de critiquer, là, derrière son écran, mais quelle est donc ta solution miracle ma chère Sarah ? Que faire face à ces personnes-là ? 

Je veux vous insuffler de l'espoir et vous dire qu'il y a tant de bien à faire, même pour ces gens-là en prison, même pour ceux étiquettés d'irrécupérables, et même parfois pas plus loin qu'en face de chez soi ; mais le découragement et sa paralysie face à ce défi vient d'un cruel manque de moyens, qui lui-même est dû aux choix des politiques menées. 

Allez, je m'arrête là pour ce billet, sinon vous allez me maudire à vie, vous qui m'avez peut-être lu jusqu'au bout. Et si vous en êtes à cette ligne, je vous en remercie du fond du cœur !  

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