ET PENDANT CE TEMPS EN FRANCE ... LES JOURNEES D'ACTION
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Alors que l'Espagne fait la grève générale : voir le billet de Yannick Commenge "Barcelone en feu ce 29 septembre 2010 (ici), je relis le tract que l'on m'a donnée à la sortie du métro :
La gauche française (peu importe la tendance quant à ce qui suit) appelle ...
à soutenir les syndicats (sic !?) avec :
- le samedi 2 octobre journée de manifestations
- le mardi 12 octobre journée de grève et de manifestations
- de continuer à se mobiliser pour le retrait du projet de loi et exiger un référendum pour une issue démocratique et pacifique au conflit.
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Il s'agirait donc d'une plaidoirie à opposer :
1) Commencer par demander les choses gentiment
2) Retourner protester et se réunir
3) Se réunir à nouveau et décider d'une journée d'action pour protester
4) Se réunir à nouveau et décider d'une deuxième journée d'action si la première journée d'action n'a pas suffit
5) Ne pas oublier de soutenir les syndicats qui se réunissent
6) Aller manifester pour dire qu'on n'est toujours pas d'accord pour perdre un avantage (au cas où il y aurait des personnes désireuses de renoncer à leurs avantages) pendant que les députés votent, puis pendant que les sénateurs votent ...
7) Subsidiairement, au cas où par impossible le gouvernement ne viendrait pas à céder, on demanderait l'organisation d'un référendum pour dire légitimement qu'on n'est pas d'accord en respect avec la démocratie.
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La violence arrive par lassitude avec la multiplication d'actions désorganisées et/ou dont les objectifs ne sont pas clairement établis ...
Face à la casse des acquis sociaux, retraite, système de santé, ... je ne vois pas d'autre issue qu'une grève générale ou d'attendre 2012 en espérant que soit élu un candidat capable d'appliquer un programme de gauche : retraite à 60 ans puis 55, 35 heures puis 32 heures, santé, éducation, logement, droit de vote pour tous, etc.
Peut-être qu'une une grève générale dans les pays européens (à défaut d'une Internationale) aurait permis / permettrait / remettrait les choses en place avec plus d'efficacité et moins de dégâts humains, qu'hier en Grèce, aujourd'hui en Espagne et demain ...
Ceci dit, j'entends bien que l'on m'opposerait tous ces concepts tel que le juste milieu (avant on appelait cela le nivellement par le bas), le principe de réalisme (la crise économique, anciennement connue comme crise du capitalisme), etc ...
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En attendant ...
