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Un jour sans masque, un autre avec.
Nous ne sommes pas à Épinal mais à Poissy dans les Yvelines. Une école d'aujourd’hui d’où Macron est immortalisé devant un tableau qui lorgne vers l’école d’autrefois – Blanquer, hors champs, veille.
Il faudrait pouvoir zoomer pour en savoir plus sur les photos accrochées et sélectionnées par la maîtresse.
Mais, ce tableau est saisissant ; à clouer le bec à tous les « fainéants », les « cyniques », les « illettrées », les « réfractaires au changement », les confiné.es !
Il est là, masqué et démasqué pour promouvoir l’école « d’après », celle du 11 mai, où les enfants seront scotché.es à leur table, à distance réglementaire des copains, copines et prof, les mains propres. Stop, on ne bouge plus jusqu’à la sortie.
Une classe qui se tient sage.
Il est là, cadre resserré, collé au tableau vert, un masque bleu nuit assorti à son costume, un masque estampillé made in France.
Ce n’est pas franchement oppressant. En marge de la photo, on respire un peu, le tableau est près de la fenêtre. Ce qui surprend et arrête le regard, ce sont les mots « à l’école d’autrefois » avec un maître d’occasion masqué et son regard totalement absent. Ses poings serrés, prêt à cogner ? Comme autrefois, le maître châtiait les enfants récalcitrants, la canaille, la racaille, la chienlit, la mauvaise herbe…
Une illustration de l’école d’après qui lorgne tellement vers celle d’avant.
Pour sûr, la mise aux poings est nette et recentrée sur le sauveur suprême !
Nada