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A la une de Libé aujourd’hui :L’écologie contre la viande.
Les écolos crieraient haro sur le bovin. Du coup, les éleveurs s’inquiéteraient. Surtout depuis que Paul Mc Cartney a appelé à la mise en place d’un jour sans viande lors d’un débat au parlement européen. Et Laurent Joffrin de dénoncer dans son édito bovin très saignant les bons sentiments environnementaux qui seraient selon lui incompatibles avec l’impératif politico- économique. C’est bien connu, c’est la baisse de la consommation de viande qui est responsable de la crise que connaissent actuellement les éleveurs et le monde agricole en général. C’est bien connu, que les écolos culpabilisent les mangeurs de viande pour faire baisser les revenus trop élevés des éleveurs et veulent encore accroitre le sous-développement des pays du sud . C’est bien connu , les écolos qui n’ont jamais eu le pouvoir en France ni ailleurs, sont responsables de la crise économique que traverse le monde. Avec des raisonnements pareils on pourrait aussi suggérer que ce n’est pas la peine de combattre la consommation de tabac car ça risquerait de faire chuter les revenus des pneumologues , qu’on va pas faire de prévention contre l’alcool au volant chez les jeunes au prétexte que les garagistes auraient un manque à gagner ou encore qu’il ne faut surtout pas critiquer la désinformation et militer pour une presse de qualité au risque de faire perdre son job à Joffrin
Faut-il pratiquer la politique de l’autruche en matière environnementale pour éviter de contrarier la machine économique ? Ou faut-il penser, anticiper, prévenir afin de permettre à l’économie de s’adapter aux besoins et aux exigences des consommateurs ? Le monde économique n’a-t-il aucune plasticité ?
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