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Billet de blog 21 avril 2021

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De la voix interieure a la torture assassine

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Illustration 1

"Tu ne vas quand même pas oser prendre une 5e part de ce gâteau, à moins que tu ne sois prête à te contenter d’une pomme par an, les dix prochaines années. Allons, un peu de retenue. Bon, ok, allez, une toute dernière."

Nous sommes tous confrontés quotidiennement à cette petite voix intérieure, que certain(e)s expriment d’ailleurs à haute voix, sans pour autant relever de la case psychiatrie.

Cette voix intérieure a en effet une utilité fondamentale sur le plan cognitif : elle nous accompagne, depuis l’enfance, dans nos apprentissages et participe à l'ancrage de notre personnalité. Elle est donc plutôt synonyme de bonne santé mentale, lorsqu’elle est fonctionnelle.

 Une équipe d'experts du centre de recherche en neurosciences de Lyon et du CHU de Grenoble a prouvé, dans une étude publiée en 2012 et extraite de the journal of neuroscience, que cette voix peut se matérialiser physiologiquement dans certaines zones du cerveau. Le cortex auditif s’anime aussi dans le cas de la lecture silencieuse, signalant une «pensée verbalisée»

 «Pour la première fois, grâce à cette étude, nous avons pu «voir» en temps réel la trace de cette petite voix , explique Jean-Philippe Lachaux, un des auteurs de cette étude,(….) Le cerveau crée le son à partir de rien, à chaque mot».

Les débouchés de cette étude pourraient ainsi aider à la rééducation des personnes dépressives ou schizophrènes qui ne parviennent plus à réguler le désordre ou la négativité chronique de voix intérieures, impactant leur qualité de vie.

Interface cerveau-machine

Or, ce qui est possible dans un sens positif, celui du progrès et de la guérison, l’est aussi malheureusement dans l’autre : la nuisance, voire la torture et la destruction, par le biais de technologies militaires et meurtrières. Des armes de nouvelle génération.

Illustration 2

Ainsi, l’interface cerveau-machine, système de liaison entre cerveau et ordinateur, permettant de comprendre comment on peut lire et interpréter les signaux électromagnétiques du cerveau (EGC pour Électroencéphalogramme) sert aussi malheureusement des programmes de recherches dans lesquels on peut non seulement entendre la voix intérieure, mais aussi en induire une, voire plusieurs. N’importe où et n’importe quand (24heure sur 24 et 7 jours sur Sept) avec au programme traque, surveillance et torture.

Ces programmes de recherche, le plus souvent confidentiels, sont de plus en plus décriés en raison de leur absence d'éthique. Des cobayes humains seraient utilisés, de manière non-consensuelles, comme cela fut malheureusement déjà le cas par le passé (cf, Experience de Tuskegee*)

Parmi les noms des sources les plus éminentes qui ont lancé des alertes à ce sujet, figure celui de Barrie TROWER, un ancien militaire et physicien, spécialiste dans les armes de guerre dites furtives.

Selon lui, cette recherche scientifique sert avant le puissant secteur industrialo-militaire.  Il existe des armes spécifiquement conçues dans le but de simuler, et sans laisser de traces, des symptômes psychiatriques, visant à déstabiliser l’adversaire, et induire de faux diagnostics visant son élimination.

Cela a pu être utilise pour désorienter des troupes ennemies et organiser leur débâcle sur le terrain, par exemple.

Il semble que les diplomates américains ayant été attaqués à Cuba en 2018, en aient aussi fait l’objet.

Barrie Trower précise ces technologies, qui existent depuis des décennies, sont utilisées dans le but de contrôler le système biologique humain, tant au niveau individuel (individus cibles) qu’au niveau collectif (contrôle des masses).

Les personnes ciblées par ces programmes, dispositifs et armes sont parfaitement saines, et se retrouvent du jour au lendemain victimes d’attaques dans lesquelles elles entendent des voix ou des sons. Certaines victimes, comme les diplomates americains attaqués à Cuba présentent des traces physiologiques de ces attaques: des lésions cérébrales sans commotion préalable. 

Ce phénomène connu sous le sigle V2K (Voice To skull), permet en effet de transmettre des sons et/ou des voix, passant pour internes et sans sons externes, par le biais de la boite crânienne.

Cette transmission peut se faire de diverses façons et il existe des centaines de brevets les concernant,  dont la plupart sont malheureusement classés Secret Defense.

Parmi les plus connu l’effet Frey, ou d’audition par Micro-ondes que Allan Frey en 1962, est le premier à avoir évoqué.

Il y’a aussi le brevet Drunkan (US Patent N° 4877027) intitulé système d’audition, qui permet l’audition de paroles par micro-ondes.

D’autres comme le brevet Stocklin (US patent N° 4858612), ou le brevet Malech (US patent N° 3951134) implique la manipulation à  distance de l’empreinte ECG  (electro encephalogramme), une empreinte neuronale aussi unique que celle de vos doigts.

Il est alors difficile pour une cible de distinguer la voix intérieure, saine et naturelle qui lui appartient vraiment, de celle qui est induite dans le but de torturer, dénigrer, pousser au suicide les personnes qui en sont victimes.

Il serait, par ailleurs, intéressant de se demander dans quelle mesure ce procédé, cette V2K peut concerner certains des cas de tueries de masse, des meurtres aussi sordides qu’inexpliqués, ou encore d’attaques d’animaux ne s’étant jamais montré agressifs en amont.

Beaucoup, parmi les auteurs de ces faits, ont rapporté avoir entendu des voix leur ordonnant de commettre ces horribles meurtres à un moment précis.

Toutes les cibles d’attaques et tortures auditives, ne passent heureusement pas à l’acte.

Militantisme comme levier d’action :

 La plus grande majorité d’entre elles affrontent courageusement cette persécution avec un sang-froid, une combattivité et une détermination sans faille, en s’organisant autour d’associations visant à sensibiliser le grand-public sur l’existence de ces armes, dispositifs et programmes dont ils pourraient à  leur tour faire l’objet, ou être victimes.

Et elles sont d’autant plus persécutées au niveau institutionnel pour cela : campagne de calomnie,  menaces d’internement illégal ou emprisonnement injustifié, et dans les cas les plus extrêmes, mise à exécution de ces menaces au mépris de la liberté d'expression et des protections constitutionnelles des lanceurs d'alerte.

 C’est le cas des militants et activistes d’associations comme ADHVER en France, ICATOR à l’international, qui souhaitent que leur statut de cobayes ou victimes d’expérimentations non-consensuelles soit enfin reconnu juridiquement, afin que de sérieuses investigations soient menées, que les auteurs de ces crimes soient punis, et qu’ils soient enfin indemnisés en leur qualité de personnes ciblées, pour certains depuis de longues années.

Beaucoup parmi eux, ne sont déjà plus là pour en parler, comme l’évoquent pudiquement les survivants en rendant un discret hommage aux trop nombreux suicidés.

Questions d’éthiques sur la Surveillance de masse et le contrôle social d’une société psycho-civilisée

Un autre lanceur d’alerte William Biney, ancien directeur technique de la NSA, a apporté un éclairage édifiant  sur ces technologies, lors d’un entretien télévisuel, sur la façon dont ces Agressions Électromagnétiques Intentionnelles(AGREMI) se déploient à l’encontre des cibles. Ces attaques à distance peuvent se faire depuis des drones ou des armes a énergie dirigée.

 Cette technologie est relativement ancienne (années 70 et 80) mais semble avoir bénéficié d’une solide omerta afin de se perfectionner en toute quiétude, ce qui laisse peu de doutes sur les applications qui en sont faites.

Puisqu’il est indubitable que ces armes, brevetées par ailleurs, existent, il serait temps que la société civile en soit informée et qu’un cadre légal encadrant leur utilisation soit posé.

Ces programmes et armes relevant des NBIC, sont la face cachée, et pourtant la plus importante de la révolution numérique.

En effet, Internet qui a révolutionné nos façons de consommer et de communiquer, n’est qu’un gadget face à leur potentiel de transformation sociétale, aussi important que la découverte selon certains chercheurs de la fusion nucléaire ou l’arme atomique.

Le péril démocratique qu'elles représentent si elles restent entre les mains de criminels en cols blancs et Mengele Modernes, est donc, aussi réel qu’imminent.

Nils Mielzer, rapporteur spécial du conseil des droits de l'homme  avancait  lors de la 43e CDH aux Nations Unies,  le terme "Cybertorture", faisant référence à l'e5norme convergence de moyens que cette révolution numérique encore souterraine (NBIC) est capable de mobiliser, le plus souvent furtivement, dans l'objectif de torturer un individu ou groupe d'individus.

Dans un entretien donné au Guardian en fevrier 2020*, il explique: Les juges pensent que la torture physique est plus grave qu'un traitement cruel, inhumain ou dégradant. La torture est simplement l'instrumentalisation délibérée de la douleur et de la souffrance. Ces méthodes de torture psychologique sont souvent utilisées «pour contourner l'interdiction de la torture car elles ne laissent aucune trace visible». (1)

Cet article (lien ci-dessous)* établit un lien entre ce rapport et le documentaire du lauréat des Bafta, Stephen Bennett, qui explore les experimentations scientifiques non consensuelles, menées par le psychiatre Ewen Cameron sur ses propres patients, et à leur insu.

 Mêlant campagnes de bruits, menaces, privation de sommeil, d'eau et de nourriture, ces experimentations couvertes et financées par la CIA, sur des sujets non consentants, conferaient en fait à la torture.

Les NBIC (nano-technologies, Bio-technologies, Informatiques et sciences cognitives) permettent aujourd'hui, via notamment l'interface cerveau-machine, le développement et la mise en oeuvre de techniques de cybertorture encore plus furtives, invasives et poussées, sous le sceau du Secret-Defense.

Il est temps que cette problématique d'intérêt général, quitte la sphère privée et classifiée dans laquelle elle est confinée, pour enfin investir l'espace et le débat public.

Eugenie LOBE 

How Silent Is Silent Reading? Intracerebral Evidence for Top-Down Activation of Temporal Voice Areas during Reading | Journal of Neuroscience (jneurosci.org) (Journal of Neurosciences, 5 dec 2012)

UN warns of rise of 'cybertorture' to bypass physical ban | Torture | The Guardian

Les cobayes de Tuskegee | lhistoire.fr

Deux cents Noirs américains atteints de la syphilis ont été volontairement privés de tout traitement (lemonde.fr)

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