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Billet de blog 2 octobre 2018

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Confusionnisme et communionnisme

Les faits. Rien que les faits. La vérité. Toute la Vérité…

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

N’est-il pas étonnant, de découvrir chaque jour davantage les failles béantes de nos corps glaciaires se creuser à l’extrême, fondant en des ruisseaux tumultueux ? Sous la calotte, qui, sous couvert de risquer de disparaître, porterait préjudice à nous tous. Demain. Nous inondant. D’un symbolique marqueur de l’inversion des cycles. Nous impactant. Uniformément. Ou presque. Nous prédisant. Une universelle tragédie. Parfaitement irréversible. Pratiquement incorrigible. Triste, L’ : Attitudes… Dévoyées de pognon, et de l’ivresse qu’induit le pouvoir de tuer. Sans limite, ni scrupule. Comme le ferait : le Soleil. Roi par excellence. Et Nature.

Où jouissance et « Liberté » deviendraient presque synonymes de : maladie mentale…

Ainsi nos divers corps, à la fois fusionnent et convolent vers une destinée prophétique. Copulent, puis enfantent, le pire comme le meilleur. Créent nos contextes, propres, propices au « Développement ». Et simultanément massacrent nos frères et sœurs. Réduits en carburant. De Kanaky jusqu’en Amazonie. Des réserves d’aborigènes australiennes, à celles amérindiennes du Dakota du nord…

Débusquons-donc dans les faits récents, ce double besoin, ou cette double tendance à l’individuation et au repli sur soi, en perpétuelle confrontation, face à la communion des émotions, et à la nécessaire agrégation sédimentaire des âmes. Toutes perturbées soient-elles. Que nous prétendons appeler de nos vœux. Au final, seul le recul de l’Histoire et une improbable « objectivité universelle » nous permettront de dépatouiller tout ça. Dans ce merdier pré-apocalyptique, surnager. Débrouiller le vrai du faux. Nous reliant. Encordés. Commençons…

L’ : Ascension.

D’abord prenons l’exemple de l’Assemblée Générale de l’ONU. Cette grande procession, 73ème du nom, organisée en une sorte de messe œcuménique. Celle d'un organisme religieux grabataire, dégénérescent ; dont l’innocuité concrète traduit, voir combat, l’intitulé et la fonction théorique. Quelle communion est-ce là ? Quelle Nation est ici encore unie à l’autre, autrement que par le conflit, la duplicité, l’asservissement ou bien l’hypocrisie ? Mis à part une ou deux. Sur cent quatre-vingt-treize. Ou quatorze. Bientôt deux-cent cinquante… Pourquoi pas.

Un grand « Circus » ! Comme dirait Brett-le gentleman. Non multilatéral, nullement. Mais d’une puérilité et d’une sauvagerie : omnidirectionnelles. En revanche. Viol et Vérité sont bien là en question.

A : « Hall of shame »…

Les présidents défilent. En un cortège aux allures mortuaires. Chacun défendant un bout du même bifteck, bien saignant. Une parcelle de ce terrain, plein de gaz et de sang. De temples et de sépultures. De ces terres rares que les uns autant que les autres souhaiteraient s’approprier. Annexer, ou coloniser, légitimement. Nous ne sommes plus des enfants, mais tout de même… Parfois les arguments volent au-dessous de nos ceintures de cow-boys bien armés. Du type : « C’est pas t’à toi, c’est n’à moi !... ». Ou bien : « Je vais te casser la figure, si tu continues à m’embêter ! »... Les invectives et autres menaces lourdes de sens, se cachent en des holsters bien discrets. Ou dans des sites secrets, emplis de matériel sophistiqué auquel certains, plus dangereux que d’autres, n’ont pas le droit. A l’usage, on comprend… Ou pas. Et à qui faire confiance, là-dedans ? A nous-mêmes, avant tout ? A nos bonnes intuitions et volontés, personnelles. Pas aux autres. Surtout pas. Parce que, eux : « Bouh ! Y sont pas beaux… ».

A public joke

A qui donner la palme ? Quitus, ou accorder confiance dans tout ce fatras post-diplomatique ? Le détricotage quasi-complet de l’ordre mondial issu de la deuxième guerre mondiale aura à peine pris vingt ans. Et l’œuvre est à deux doigts d’être parachevée. Majeur-e et vacciné-e. Chacun voit 2025 à sa porte. Un dernier coup de braquet, et la victoire est à portée de pédale. De mer de Chine jusqu’en Ukraine, de Crimée jusqu’au Venezuela ; de Gaza jusqu’au Sahel et de Téhéran à Chemnitz, en passant par Budapest ou Idleb, les ex-nations, axes et coalitions d’antan se délitent. De nouveaux partenariats se développent sur fond d’opportunismes divers. Stratégiques, militaires, économiques… Les plans, bien ficelés, comme tous les opposants, se déclinent, et s’incarcèrent à merveille. En un opéra lyrique. On déclame : vérités surfaites, menaces catastrophistes et homélies salaces.

UNESCO : décédé.

UNRWA : décédée.

CIDH, CPI : décédées…

L’amour est enfant de bohème, lui aussi…

La Macédoine est effectivement complexe. Hétéroclite par définition. Fût un temps, où l’on avait coutume d’y détrousser les voyageurs, et de les sacrifier à des cultes hors d’âge. Zoroastre y veille encore « sagement ». Les rivalités antiques, celles de la Grèce de nos pères-philosophes et de nos Odyssées, semblent aujourd’hui ressusciter. Ressurgir de tombeaux certainement maudits, que nous n’aurions pas dû rouvrir. Mais, mus par une indicible propension à la nécrophilie, nous profanons avec acharnement. Avec systématisme, nous disséquons et incinérons toute forme d’altérité. Et les cités-états foisonnent de nouveau.

Nous : Tribuns-toréadors.

En un piètre spectacle, nous apportons des petits cartons simplifiés. Comme pour une démonstration commerciale. Camelots, nous venons ; Roi Arthur en déclin, chevaliers des Tables arrondies au dollar supérieur ; y vendre nos Kamelott. Nous éructons, nos biens pour la Planète, qui prédisent et président les chaos nécessaires, et les conflits inéluctables. A regarder les cartes, on sait pertinemment qui aura une quinte flush, et qui : une aire de deux. Où ça pétera demain ? Chez le voisin d’abord. Si possible. Puis chez nous. Attendons donc. Encore… Pour voir. S’il n’était, ou ne serait pas : trop tard ?

Par L' : Hasard.

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