Je suis entre quatre murs. Détenu. Par eux. L’un à l’ouest, me sépare du Mexique, et déplace mes enfants au gré des vents. En Zoo. En Géhenne. En caves sombres et humides. Loin de leurs mamans. Un autre à l’est, m’interdit la Corée du Nord comme destination touristique, car je ne suis pas Yann, ni Anne, ni Gérard… et m’engage à être de bonne foi en matière nucléaire. Qui, fait d’un pou, installe, une mâche, toute en matière de –ine. Comme Paleste ou Riss... A : aimer les comédies bien ficelées, et la téléréalité, on finit en : O de boudin... L’autre encore, au sud, se situe sur la côte d’une Lybie esclavagiste, où le commerce d’humains est un phénix diabolique. Où les trésors archéologiques, traces d’illustres civilisations antiques, disparaissent au soleil, comme les neiges prétendues éternelles de nos montagnes. Et les calottes, glaciaires, de nos pôles, comme de nos rêves : de plastique… Au nord, le dernier de ces murs rend lointains, inaccessibles, les pays des toundras et des aurores. Dorées ou boréales, où le soleil disparaît ou domine. Totalement. Alternativement. Par cycles de six mois. Là où le ou les blés, autant et en tant que blonds, les bières et les drakkars, les banques et les butins abondent. Car d’Odin nous fîmes Thor. Et deux Thor : Belzébuths et Liliths…
En QHS, sans fenêtre, ni promenade, entre ces quatre murs, mon esprit déraisonne. Un Livre, seul, m’étouffe. Il m’en faudrait bien plus, et toujours plus. Pour ne pas devenir fou, lorsqu’on est horriblement seul, la méditation ne suffit pas. Ne suffit plus. Il me faut lire encore. Mentalement m’évader. Et non me cantonner entre ces quatre murs. Après ceux de ma cité, où "Cité-Etat", voilà ceux de cette prison maudite. Où je me suis moi-même projeté. Me voilà seul, définitivement face à moi-même. En reste. La Caverne. Platon. La Grotte. Mohamed. Le Rocher, Siddhârta. Le Désert. Jésus. Seigneur !? Moussa : une Mère Rouge... Nul ne m’aide. Cette épreuve ; plus qu’intime, bien qu’ici ayant un métabolisme d’impudeur profonde ; allégorique ; cette introspection permanente et contrainte est bien plus qu’une torture. Bien plus que narcissique. Je suis dans l’Antichambre. Ne me reste qu’à attendre la mort. Sangloter ? Sur moi !? Pour quoi faire ? Sur : Nous ? A quoi bon ?... Voilà que j’ai à avaler, de force, comme chacun par ailleurs, le fruit maudit, en forme de banane, de mes égarements divers dans l’Histoire. Elle ! Qui n’est que Connaissance et Conscience. Et ruine de l’âme… C’est alors... lorsque j’ai cru y comprendre quelque chose que je m’y suis perdu. Noyé dans le passé, jusqu’à : Une. Très ancienne, et incertaine origine. Jusqu’au Big-Bang même. La Genèse. Disant : Tout. J’y aurai décelé, désossé les prémices d’évolutions plus récentes et non moins directives. Darwin ou bien Moïse ?... Peut-être que… J’y aurais cherché les explications des déviances et abrutissements de toutes sortes au Présent. Assourdissantes vilainies, et désespérantes opprobres. Malédiction funeste. J’y aurai trouvé à prédire les suites certaines de nos tendances névrotiques. De nos pathologies collectives. De nos gouffres d’affrontements, de mécompréhension, d’intolérance, et finalement d’atomisation du Vivant. A : terme. Sémiologie fait penser à : Semence.
Cellule, organisme, cellule. Poussière, humain, poussière. « Moi », en détresse, humanité dissolue en héritage. « J’ » aborde les Styx. Je détruis les Thèbes. Sarrasin, mort, tanné, blé noir, ivraie, tanin, à l’ancienne, sous meuleuse de neurones. Sous perfusion de faits-divers imbéciles; de guerres et d’attentats en tout lieu, en tout sens, en tout instant. Tempête d’un crâne, non de Crystal, Mais de brume. A : cornes.
Comme 1 : Bouc. Où : Book... Est : Un ?! "Crétin des Alpes !"...
Quatre murs qui prédisent un poème, épique, en forme d’homélie. Nécrologie architecturale, dictant les temps, et les Temples...
2 : Tout : Temps
Les siècles, et les Siècles. Les horloges, et L': Horloge. Les clubs et les Aubes. Les chouettes et les Molochs, ou molosses. Les ères et les Eons. Noyaux hypertrophiés, les « moi-je » m’auront dénoncé ! Déchu. Puis finalement pendu. Mort-vivant, à perpét... Je n’étais pas comme eux. Là était ma grande faute. Je l’aurai bien compris. Ou je n’aurai rien compris. Entre ces quatre murs... Au goulag, Féodor Fedorovitch écrivait certainement sur ses parois intérieures. Enfouissant les dossiers, ses « neuroscrits » littéraires, dans les ténèbres de sa conscience insoumise. Attendant sagement sa : Libération. A défaut d’internet… Il emmagasinait des mots, des sensations. Nous aura éclairés sur la Nature humaine. Dans Toute : sa profondeur tragique. Qui n’est que réclusion et contrainte. Ou plaisir et jouissance, d’une Liberté mythique. Selon que l’on soit prêt ou non à assumer la violence du prix de notre émancipation. D’un côté ou de l’autre : « Indivi-Duel-le ». Chaque résistance à l’Oppression aura posé cette cruciale question aux responsables épris de Liberté. Les Moi-je, Moi-même, Moi-tout court, Moi-et les miens et les autres Moi-X, ont en ligne de mire un certain patrimoine. Le Nôtre. Pour eux. Celui de leurs aïeux, bien sûr aussi communs, qu’ils feignent d’ignorer. Par commodité. Par lâcheté hédoniste. Par serment d’Epicure. Par souci du Pagan. Par une tentation lourde. « Il » dissocie le Nous. Ils nous mettent Tous en cage. Comme Moi. A ce moment précis, mis à part quelques-uns, nous : sommes reclus en Nous. Un : Nous en Epinal. Une image sarcastique de Nous. Qui fait de moi un prisonnier à perpétuité. Entre ces quatre murs. D’Un : Temple néo-païen. Carré ment, intégriste. Dit : « Nation 70’s »… Ou mes négritudes sombrent, et mes certitudes fondent, pierres noires des Arabies-United, prometteuses du Chaos. Je dis : Certes !... Yeah men !
L’Entièreté de l’Individu se fissurant, à mesure que s’affine le calcul permanent qui en est fait, le Dividende prend sa place petit à petit ; et Ho !... de-là : la monétisation du Droit à Vivre pointe le bout de son nez. Atomique. Aussi tous les Moi-Je de la Planète, enfermés de plus en plus dans leurs carcans soient-ils nationalistes, communautaristes, ou bêtement dépressifs, se rejoindront-ils en un point. Qu’on dit : G. Pour : Godwin.
Où 2 : Rupture ? Ou 2 : Jouissance… Ultime.