2 : L' : exo-égotisme endo-morphique
Quand ils s’opposeront pour finir, il n’y aura plus de moi, ni de toi. Il ne restera plus qu’ : Un. Nous atomisé. Perso, je suis noir, blanc et arabe. Berbère : ++... A la fois. Toi : pas forcément. En moi, est une multiplicité, fourmillante, qui est à minima : duplicité. Voir : triplicité. Voir plus. Réduisant ma nature première à un doute, -cryptique ment-, attentiste. Astringent. Un gouffre de questionnement, à triple fond. Un infertile nihilisme ; autocrate ; imposé ; prescrit ; faute de m’auto-amputer, de m’estropier, ou de me méconnaître profondément. Presque sournoisement génétique, est : ce double, ou ce triple. Portant en mes chaires, en mes gènes : Maîtres et Esclaves, je me dois d'appliquer et ressentir chaque jour : le fouet et la souffrance. Le chiisme est chez moi, intérieur, bien plus qu’il ne m’entoure. Ou : n’est iranien, donc Perse. Fût-il Huns ? Nabuchodonosor : trioliste, irradié... S’il me guette, c’est bien en interne. Que me veut-on enfin, à la Fin ? Que je m’oppose à moi-même. Qu’en un choix cornélien, je définisse en moi une digne généalogie, et une indigne. Dois-je choisir l’holocauste nécessaire parmi mes prestigieux aïeux ? Ceux effectivement jihadistes, du XIXème siècle, ou ceux, colons, voir esclavagistes, militaires, commerçants, fonctionnaires dits : hussards noirs, laïques, enluminés, qui sont mes autres aïeux. Les uns, les autres, ils se combattirent sans relâche. A travers les âges. Mais, surtout, pour la plupart, face à l'adversité, ils collaborèrent. Lâches. Soumis à l'immédiat. Et parfois même ensemble. Courageux, mais souvent sur le tard.
Leur veine est : Le. L’Heure, vaine, est : Là.
Conflit ! Et je devrais choisir. La résilience ? Comme Joseph -Yocef, Youssef ou Issouffou- eut à aimer ses frères, ses bourreaux, et les choyer, pour l'amour de leur Père. Patriarche. Qui, lui aussi eut à leur pardonner leur faute fratricide. Ou comme Canaan, Cham ou encore Ismaël, eux pardonnèrent, ou pas, leurs cousins. Il me faudra aimer. Et apprendre qu’en moi-même est le vivier des Temps. Est : des évolutions. Et : des divisions sourdes. L' : Unique, source de Paix. Qui, ironie du sort, nous voit : tous exploser. Bruyamment.
Tout. Le Grand Tout. A trop chercher à se comprendre soi-même, on quadrille : Le Monde. Et on dissèque chaque fait. Chaque Etat. Chaque dynamique. Chaque ph-r-aséologie. Avec une scientificité de plus en plus frigorifique, à mesure du temps. Qui, passe et nous ensevelit…
A : mesure qu’on nous inonde. De bravades. De déchirures. De mensonges. Et d’indignations sélectives. 2 dit Tout. Ça… est le déterminant. Il faut entendre : King. Collines : et Vallées.
Car qui est 1 ? En soi ?! Où : en moi. Bordel ! Fais donc œuvre de ta pseudo unité disloquée, sur le dos des autres, qui sont toutes tes victimes éplorées, et laisse-moi me remettre, seul, dans mon coin, de mes propres dissensions ! S’il te plaît... Ne t’imagines pas une seconde, en mesure : Toi, de m’indiquer où sont les failles et les cicatrices qui me constituent vraiment. N’essaie même pas. Peine : perdue. Le renoncement est coûteux, mais prolifique parfois. Laisser l’autre être autre pourrait nous apporter davantage que de tenter à tout prix de l’uniformiser. A : notre image. Comme : Dieu. Pour : prétendument.
Le : Civiliser !
Donc, que tu sois 1, ou 2, toi-même, accepte-nous, d’hiver, comme d’été, non comme des cigales, ou des singes, mais comme les scarabées dorés que nous sommes. Nous, plusieurs, intérieurs, extérieurs, allons bien à terme, réduire ton Monde, à sa juste destinée. Qui est une jungle immense. Une constellation. Que tu le veuilles ou non. Nous existons, dans et hors : Pégase et Uranus. Nous, lynx et araignées, bonobos et fourmis, lions autant que gazelles. NBA... Niglos. Baleines. Abeilles... Aurons : Le : Dernier : Mot.