La Vérité est une tâche qu’il nous faudrait laver.
Les naïfs sont des lâches qui n’sont bon qu’à baver
Le futur nous arrache à tout c’que l’on savait
Ton drapeau est le cache dont l’enfer est pavé
Une illusion est noble si elle fait respirer
Sauves collusions ignobles qui n’ont fait qu’empirer
Si nos nations-guignols se sont fait soutirer
C’est que nos caravelles sont : partis du Pirée
La peur qui nous commande redéfinit les Rois
Les factions et les bandes, elles étaient au moins trois
Et s’il fallait qu’ils rendent, ils revendraient l’effroi
Comme dans les années trente, il n’est pas tant qu’on croit ?
Et la marque nous divise, mais on voudrait être plus
Les haines que l’on attise, auréoles d’Oranus
De capsule en devise, piquouze, Nostradamus
L’interdit est assise, et le glaive est sa muse
L’innocence attire foudre, comme malhonnête l’envie
Des sens il faut découdre, pour compromettre une vie
A toujours jouer des coudes on est pire que nervis
Trop nerveux, gouttes que coûtent, paraboles qui dévient
Les instits tuent, sons sourds, et l’avenir certains
Les statues, gorges, les fours qui servirent les catins
A attendre le grand soir, c’est gueule de bois du matin
On s’est pris plus d’une fois à croire doubler le malin
L’individu s’enchaîne et s’autoclone à loisir
Les ondes qui le malmènent font vibrer son plaisir
A crier dans des grottes on capte l’écho du désir
Tous bloqués à la porte qu’il nous faudrait franchir
L’extrême est une onction, une vipère est : un vœu pieux
La sirène une prison pour tous les demi-dieux
L’Asie est à l’orient c’que la fleur est au fusil ?
Massive est la redite des méthodes de la Stasi
Dès que tu passes le mur t’as l’impression d’être riche
Des gardes que l’on assure, droits postés dans nos niches
Récompenses et brisures, para-cultures derviches
Le Messi des enfers est bien né en Autriche.