Et si : le cerveau n’était, à l’instar d’un fil électrique, qu’un simple vecteur d’énergie. Non pas générateur, ni ampoule, ni machine. Mais à considérer, entre autres, comme une simple jonction. Reste à savoir entre quoi et quoi… Avant et après. Liaison : maligne, dangereuse. Entre : Un… Grain : et un autre du sablier éternel et universel. Toi. Moi. Deux particules cosmiques. Eden, et l’Enfer, ou le Paradis. La poussière, et la poussière. Combien parmi nous savent encore, cent ans après, la vie de nos aïeux ? Entre la couille, ou l'ovule, et la tombe, ou l’incinérateur. Le néant ; le Néant... Dieu et le Diable. Les diables et les dieux. Le réel et l’abstrait. L’irréel et le concret. Le jour et la nuit. Le 1, et le 0, ou le 2. Ou les deux, quels qu’ils soient...
Si l’objet d’une pensée n’était rien de plus que le déplacement d’une molécule d’air. Un gaz. Et non pas un savoir. Prétendu immuable, ou durable. Bêtement à bénir, sacraliser. Où A : idolâtrer. A : statufier ou vitrifier. Et si : le cerveau ne servait qu’à traduire en un langage propre à soi une circonstance donnée en un temps défini, selon des critères forcément personnels. A excaver une tâche ancestrale, qui est sa racine intime. Enfouie et méconnue. Portée par tout gène.
Tous : Indiana Jones !
Bouillonnant d’une curiosité archéologique. Usine à entreprendre : Toujours. S’il n’était que répétition, traitement dyslogique, interprétation brune et opportune. Du rien. Du souffle. De l’onde. D’énergie, ou bien de désespoir. « 2 : L’ » : Arche. Ou bien des : Deux. Ou bien des : Dieux.
Si le cerveau n’était qu’une passerelle tendue au dessus d’un précipice sans fond, se perdant dans un brouillard si dense, qu’il ne permettrait jamais d’entrevoir : l’Autre, ou la Rive. Ou les : 2… Styx, Amazone, ou Congo. Volga, Mississipi ou Rhin. Un pont, un fleuve tumultueux. Une route sous-marine. Sur Marine. Un inurbanisme fertile. Un rond-point. Un trou noir perdu en équations et en conjectures délicates, insolubles dans l’eau tiède. Eve : et Patchamama. Indissociables. Hydrogène. Oxygène. Matière. Souffle.
Quelle donc est cette matière dont est fait le cerveau, qui s’animerait d’ondes électriques, pour véhiculer le sens, et la déraison aussi. Qui ? Qu’il ou elle, instinct, matrice ou souffle divin, anime ces particules organiques, est la question centrale. Tous l’auront étudié. Mais le cerveau questionne. Questionnera. Encore et toujours. Il réfute les réponses. Parce que c’est sa nature, comme le dit Méphisto : « Je suis celui qui toujours nie, car il n’est rien en ce monde qui ne mérite… ». Et voilà ! Le cerveau ne fait lien que par disfonctionnement. Par disjonction. Par rupture. Par rejet. Là est le lien. Dans l’opposition analogique. Le cerveau est boucher-charcutier. Il aime les travers de porc et les T-bones. Il aime les côtelettes, lorsqu’elles sont bien jeunes et bien tendres. Bien tranchées. Parfois même bien faisandées. Il est autophage, car avant tout anthropophage. Ou homophage. Adam, Cronos ou Apollon, il fait un barbecue de sa propre côte. Se délecte de son propre foie en brochette. Est son propre corbeau. Aime toute foi bien grillée.
Le cerveau, à la fois Maître et disciple, sadique et tortionnaire, masochiste et auto-flagellé, distingue le vrai du faux par le biais de l’astuce. De la ruse à lui-même. Par peur de disconvenir à sa propre dystrophie. Il s’auto-atrophie, et s’autocensure, par souci de survivance. Par là, primauté de son rôle de transmetteur, le cerveau se met en off, le moment venu, pétri d’abnégation. Île, en revient au : Tout. Qui n’est que : Déplacement. Dans : Le. Temps : Infini. D’ : Une. Trace : Informelle. Finie d’Un. Infini : placenta. Où Toute : frustration, dessine Un : Attentat.