Natased Nifal (avatar)

Natased Nifal

Shape of grey

Abonné·e de Mediapart

128 Billets

0 Édition

Billet de blog 14 août 2018

Natased Nifal (avatar)

Natased Nifal

Shape of grey

Abonné·e de Mediapart

Du pognon, on n'en meurt jamais assez

Natased Nifal (avatar)

Natased Nifal

Shape of grey

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Quel gâchis ! Tous ces pauvres à qui on donne du pognon, alors que, comme on est obligé de le constater, cela ne sert absolument à rien. Ils n'en font rien ! Ou alors : ne savent pas quoi en faire, de toute façon. D' : Intéressant. Comme : Nous. A part s’acheter des pâtes, et des couches pour leurs sales gosses. Survivre. Ce qui ne sert presque à rien. Ce qui n’a aucun sens, si ce n’est de non-vivre. Ce qui n’est pas digne de nous. Nous, qui savons qu’il est préférable de vivre pour de vrai. Nous qui réfléchissons : emprunt, investissement, profit, dette endoproductive. Auto-similaire, auto- reproductible. Elastique. Algorithmique, fractal … Nous, qui avons su rayonner et évoluer par notre élévation, sur les bases d’une filiation saine, bien souvent. Nous, nous sommes les gagnants. Eux, inutiles et coûteux, presque coupables de naissance, ce sont les perdants. Ils nous sont comme un leste lors d'une course d'athlètes ou de bourrins : entrave, handicap. Scories inexploitables issues de nos mines d'or et d'acier. Contrainte à une coexistence aux intérêts abusifs. Un poids mort, une jambe gangrenée. Une dent cariée ; eux-mêmes n'en ayant pas ; à l'origine de tous les abcès dont souffrent nos bouches propres et saines, emplies de bridges étincelants. Ils sont des parties de nos corps malades, qu’il nous faudrait pouvoir amputer, pour espérer survivre, à notre tour. A notre place. A : notre Messe Noire. Prédite. Sacrifice nécessaire.

Malheur à nous, il semble que le pauvre, par une sorte de phénomène appelé par certains : dysgénie, se reproduise davantage que le riche ! Le dominé, mal éduqué, au QI inférieur, faisant bien plus d’enfants que nous, en viendrait à terme à abaisser la moyenne de nos intelligences. Nous tirer vers un bas dans nos élans d'Icare, aux relents de fascismes notoires. Le pauvre, bien que cantonné à sa place, dans ses cités, ses camps et ses prisons, réussirait apparemment à se reproduire plus que nous. Ce qui déséquilibrerait la balance, et au final, perturberait la Matrice. Le Graff du « Démos », serait alors : « la grappe du Démon » ?...

Le pauvre, comme par exemple l’Africain, est incapable, intrinsèquement, de prendre ; En Marche ; le train du Progrès. Ou de réparer la clim... Le pauvre est souvent bête. Ou pas assez rusé. Parfois un fainéant, et régulièrement un rebelle, indocile voir factieux. Le pauvre déteste le riche. Il n’est que jalousie, rancœur, violence à l’Etat. Brute, à peine contenue. Et quand on tue son frère, forcément, pour de justes raisons, lui, il brûle des voitures. D'honnêtes gens. Il est celui qui n’est rien et qui passe dans les gares. Où il nous croise, nous, anonymes splendeurs. Il remplace le poisson, à notre préjudice, dans les kwassa-kwassa, que nous connaissons bien, pour avoir étudié l’anthropologie de ces peuplades dites : primitives. Parts, où, par : nos scientifiques. Et pourtant, le Pauvre !... n’aurait qu’à travailler pour s’acheter un cauchemar. Comme « Tout, Le Monde »... Il n’a qu’à obéir à l’Ordre, et accepter le fouet, juste et nécessaire, pour espérer qu’un jour on lui taille un costard. Ou même une tranche de carpaccio sur notre côte de bœuf transgénique!

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.